Novès: "Il faut tout jeter et repartir à zéro"

Par Rugbyrama
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  • Laurent Labit - castres - 4 mai 2013
    Laurent Labit - castres - 4 mai 2013
Publié le Mis à jour
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La fatalité de Novès, la lucidité d'Ibanez, la déception de Cabannes ou le désespoir de Faugeron... Retrouvez les phrases marquantes de la 5e journée.

Alexandre Bias (troisième ligne de Montpellier): "C'est historique de gagner Toulouse avec zéro point. D'autant que c'était devant l'équipe solide de Toulouse qui voulait faire un résultat à Montpellier. Le groupe a beaucoup de joueurs à intégrer. Il fallait que l'amalgame se crée entre nous. Il faut un petit vécu. Après cinq journées, il commence à y avoir un peu de cohésion et on prend conscience que la saison est lancée. Et on n'a plus le droit de perdre des points".

Guy Novès (manager de Toulouse): On a été dominé de la tête et des épaules par Montpellier, qui avait plus de coeur et d'envie que nous. On alterne entre le chaud et le froid en ce début de saison. Après la défaite à Montferrand, je disais que l'on avait fait un bon match et que l'on pouvait construire derrière. Après cette défaite, on ne peut rien construire. Il faut tout jeter et repartir à zéro. Je suis inquiet quand on gagne facilement, je suis aussi inquiet quand on perd aussi facilement. Mais, je suis aussi lucide. Je sais que les joueurs ont des ressources physiques, mentales et techniques pour proposer autre chose la prochaine fois".

Laurent Labit (entraîneur du Racing-Métro): "On a fait ce qu'il fallait pour provoquer le destin. On a pris le match par le bon bout. A 16 à 6, on était bien installé dans le match, on était en position de marquer un second essai qui nous aurait complètement libérés, et au contrainte, on prend un contre de 90 mètres qui va au bout. En plus de prendre un essai de pénalité, on prend un carton jaune. Ca nous sort du match, avec en plus le sentiment d'injustice vis-à-vis de l'arbitrage."

Laurent Labit - castres - 4 mai 2013
Laurent Labit - castres - 4 mai 2013

Didier Casadéï (entraîneur des avants de Brive): "On sait que tous les matches sont difficiles à gagner. Nous sommes très contents du résultat. On souhaitait cette domination mais malgré tout, nous avons été fébriles en première mi-temps, car nous avons perdu sept, huit fois le ballon. Nous ne sommes pas une équipe qui ferme le jeu, on essaye d'utiliser toutes les opportunités. Le point noir de la journée, c'est que nous avons des blessures inquiétantes, notamment Shvelidze. Il ne faut pas se relâcher, nous avons quatre matches à jouer avant la trêve européenne. Il faudra être plus constants sur 80 minutes pour se donner une chance de battre les autres équipes. On peut être confiant car notre équipe est vraiment volontaire, les joueurs ont un état d'esprit formidable. Nous voulions mettre une grosse pression sur Tialata. La mêlée nous a permis de mettre l'équipe en confiance. Mais on a vu à Montpellier que la vérité du jour n'est pas celle du week-end suivant."

Raphaël Ibañez (manager de Bordeaux-Bègles): "Ce point de bonus n'est pas une victoire. Grenoble la mérite plus que nous. Ils ont su faire preuve de davantage de constance et de réalisme que nous, notamment en fin de match. Nous sommes quand même parvenus à marquer un essai contre le vent. Nous avons été présents sur la ligne de front et en conquête. C'est ce qui nous a permis de rester dans le match. Je tiens à saluer le sang froid de mes joueurs, et notamment des jeunes qui évoluaient pour la première fois en Top 14."

Didier Faugeron (entraîneur de Biarritz): "L'absence de bonus est une frustration. C'est le minimum qui aurait dû récompenser les joueurs. Je ne cherche pas d'excuse mais je dis quoi à mes joueurs ? Qu'ils ont tout donné, que pour certains ils ont triplé les matches, que je suis fier d'eux, qu'ils se sont fait plaisir et qu'ils nous ont fait plaisir sur certaines séquences de jeu. Qu'on a tenu le ballon quand il fallait le tenir, qu'on a été patient quand il le fallait, qu'on a été récompensé par un essai. Mais il y a trop de choses qui ne nous ont pas été favorables. Qu'est-ce que vous voulez que je dise à mes joueurs sur les phases de jeu, quand on va faire la vidéo ? Que ça, c'est autorisé quand on a le maillot rouge et que c'est interdit quand on a le maillot blanc, alors que c'est la même action ?"

Romain Cabannes (centre et capitaine de Castres): "Les conditions de jeu furent dures pour tout le monde. Concernant les pénalités que nous obtenons, actuellement, nous les obtenons lorsqu'elles ne sont guère tentables, alors que les autres équipes les obtiennent des 30 mètres en face. C'est notre problème aujourd'hui, car au final, nous sommes dominateurs en touche, et en mêlée ce fut fifty-fifty... Le problème est que nous ne concrétisons pas toutes nos pénalités. Nous ne sommes pas en réussite à l'extérieur. A chaque fois que nous nous approchions des lignes, nous n'avons pas été réalistes."

Julien Bonnaire (troisième ligne et capitaine de Clermont): "C'est dommage, on a fait de bonnes choses, on était plutôt bien en place en défense. Il y avait beaucoup mieux à faire. On défend mal sur le premier essai, on se fait avoir comme des Juniors. Il y a quand même du positif, on a su revenir pour prendre un point. Mais on n'a pas su concrétiser nos temps forts, notamment en première période. Mais si on joue tous nos autres matches à l'extérieur comme ça, on rapportera d'autres points."

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