Oyonnax ne veut pas crouler sous le poids de l'enjeu

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Sortis de la zone rouge, les joueurs d'Oyonnax veulent valider leur bonne forme à Perpignan et surfer sur la confiance acquise après deux victoires à domicile.

Samedi matin, les joueurs d'Oyonnax prendront un avion privé direction Perpignan. Après deux victoires de suite à domicile (Grenoble et Bordeaux-Bègles), le promu est sorti de la zone rouge. Gros bol d'air. Gonflé par la confiance mais toujours très concentrés, les Oyomen vont jouer un match presque décisif pour le maintien en Top 14. Une victoire leur ferait prendre le large sur l'Usap, l'adversaire du jour. Pourtant, ce contexte de muerte qui pèse au-dessus de ce match ne semble pas affecter l'USO. Dans la bouche de Florian Denos, remis de son KO, cela donne: "Il reste trois matches de championnat. Ce n'est pas le match de la mort, il y en aura encore à jouer derrière". Traduction également chez Christophe Urios, le manager des Rouge et Noir: "On prépare la prochaine échéance de façon très classique. Pour nous, c'est juste une opportunité qui nous est offerte pour montrer nos progrès et avancer dans la saison".

La pression, l'enjeu, le concept "à la vie à la mort" ? Autant de mots inconnus à Oyonnax. "On a envie d'en découdre, reconnaît en revanche Denos. Ce sont des matches importants pour sauver un club. Il faut jouer sans calculer, nous voulons encore exister". Perpignan, seul objectif, sans aucune autre perspective de classement ou de points d'écart. "Il y a de moins en moins d'échéances évidemment. Mais il est important de se concentrer vraiment sur le match, sur la performance, sur comment on va arriver à poser des problèmes à Perpignan. Il faut mettre toute notre énergie là-dessus", explique Christophe Urios. Ne pas penser au reste. L'exemple de la défaite à Mathon contre Montpellier reste présent dans le Haut-Bugey. Il faut s'en servir, c'est le message véhiculé. Denos transpose: "Le fait de s'être mis beaucoup de pression avant le match de Montpellier nous avait inhibés. J'espère qu'on va se servir des erreurs du passé".

Oyonnax assume désormais

Pour être tout à fait honnête, il semblerait que les joueurs d'Oyonnax aient déjà franchi ce cap. Urios confirme. "On apprend vite. Je trouve que c'est un groupe qui est assez étonnant et épatant". La victoire vendredi dernier face à Bordeaux-Bègles appuie ce sentiment. L'USO a assuré. "C'est une bonne référence dans le sens où il y avait un fort enjeu. La première des choses, c'est que nous avons été capables d'assumer. Comme à Biarritz. Dans une saison de Top 14, pour un promu comme nous, ce sont des secteurs qui sont importants. Avoir cette maîtrise du contexte et de l'événement, c'est aussi important que la qualité de notre rugby", plaide Urios. Sans blessé, sous le soleil et au-dessus de la ligne de flottaison depuis une semaine, Oyonnax avance encore et toujours. "Depuis la claque contre Montpellier, on arrive à rentrer un peu plus tard dans les matches dans la semaine, il y a un côté un peu plus jovial à l'entraînement, ça c'est très marqué. C'est très agréable, et ça vient avec les confiance", reprend l'entraîneur oyonnaxien.

A Perpignan, Oyonnax peut frapper un grand coup. Et pourquoi pas se mettre (presque) complètement à l'abri dans cette fin de saison haletante. "Je sens un groupe plus sûr de lui, avec de la confiance, de la sérénité", confie Florian Denos. Urios, concentré, voit le match à Aimé-Giral comme une simple étape de plus. "On est formaté pour aller jusqu'au 3 mai. Ça peut se jouer jusqu'à cette dernière journée. Il n'y a pas d'impatience, il y a juste le fait d'avoir un boulot à finir. On reste très concentré sur notre objectif, on ne s'éparpille pas".

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