Oyonnax a déjà grillé son joker

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Défaite pour la deuxième fois de l'année à domicile, l'US Oyonnax s'est mise en danger dans le sprint final au maintien. Comment faire pour se relever ?

Cela pourrait ressembler à une sorte de méthode Coué à l'oyonnaxienne. Au moment de revenir sur la défaite à domicile face à Montpellier (8-22), le capitaine et arrière de l'USO Florian Denos avoue qu'il "ne [s]e souvient de rien du tout". Discours de façade pour occulter la sérieuse épine dans le pied après ce revers ? Pas du tout. Denos, victime d'un K.O pendant le match, n'a repris conscience que "dans les douches après le match". Pas de langue de bois, donc. Dans les vestiaires, l'ambiance n'était pas folle, évidemment. "Tout le monde était très déçu, raconte Denos. C'est sûr que c'est un coup derrière la tête. Mais il n'y avait personne d'abattu". Le pilier Marc Clerc prolonge le raisonnement: "On était tous déçu, on n'aime pas perdre chez nous. On ne s'est pas mis dans les conditions de gagner ce match".

La longueur du championnat, ses multiples rebondissements, fait espérer les joueurs d'Oyonnax. K.O mais toujours debout, Denos a endossé le rôle du capitaine dans la tempête cette semaine. "Tout le monde s'est remis au travail très vite. Il faut qu'on avance. J'essaie de faire en sorte que le groupe ne pense pas à la défaite, qu'il reste concentré", souligne celui qui devra regarder le match face à Grenoble depuis les tribunes, samedi. "On sait qu'il y a encore des matches à jouer", accentue Clerc. Le pilier ne se cache pas: "On n'essaie de ne pas se mettre trop de pression, mais on ne peut se permettre un autre faux-pas, c'est certain".

Un enchaînement intense

Montpellier, la défaite de trop ? Au classement, les joueurs de Christophe Urios - qui était à Paris cette semaine pour suivre un des modules de sa formation - comptent cinq points de retard sur Bayonne. "On a encore notre destin entre les mains", pose l'arrière de l'USO. C'est sûr que si on avait gagné face à Montpellier, on se serait mis dans de bonnes conditions. Mais c'est un championnat qui est encore très long". Toujours est-il qu'il faudra impérativement gagner dans le derby rhônalpin à Mathon, pour ne pas s'enterrer. "A partir de maintenant, nous allons être tous les matches au pied du mur, nous avons grillé un joker. Il ne faut pas se mettre plus de pression que cela pour autant", explique Florian Denos. Le FCG, qui vient d'enchaîner trois défaites, a tout de l'adversaire idéal. "C'est vrai qu'ils ne sont pas au mieux, mais ils ont déjà fait leurs preuves à l'extérieur, ils ont quand même gagné à Toulon. Ils savent ce qu'ils ont à faire s'ils ne veulent pas se mettre plus en danger", analyse le capitaine des Oyomen.

Dans cette fin de championnat intense, la fatigue semble également guetter les joueurs de l'Ain. "On ne récupère pas pareil", souffle Marc Clerc. "Nous n'avons pas de chance il faut dire. On a une série de six matches à jouer, lorsque les autres en ont quatre", nuance Denos. Le premier match en retard a été joué (victoire à Biarritz) et il ne faudra pas se louper la semaine prochaine contre l'UBB. "Cette fin de saison va se jouer dans la tête", croit savoir le pilier du Haut-Bugey. De ce point de vue là, tout le monde tire dans le même sens à l'USO.

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