Michalak se rappelle au bon souvenir de Toulouse

  • Frédéric Michalak - Toulon Toulouse - 29 mars 2014
    Frédéric Michalak - Toulon Toulouse - 29 mars 2014
  • Louis Picamoles - Toulon Toulouse - 29 mars 2014
    Louis Picamoles - Toulon Toulouse - 29 mars 2014
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Avec 27 points au compteur, Frédéric Michalak a été le véritable bourreau de Toulouse, son club de coeur. Il a su faire oublier Jonny Wilkinson. L'antisèche.

Le jeu: En mode Coupe d’Europe

80 minutes de haut niveau. Surtout, ce match au Vélodrome a mis en avant la montée en puissance de Toulon et Toulouse, pas au mieux début 2014. A l’approche des quarts de finale de H Cup, leur visage est bien différent. Dans la lignée de sa belle copie rendue au Stade français, Toulouse a continué à se montrer très entreprenant en attaque. L’essai de Doussain en est le parfait symbole, avec une action longue, un mouvement perpétuel et bon nombre de passes après contact. Seul petit couac: des ballons perdus bêtement dans des endroits clés. Et à des moments cruciaux. Toulon ne sait pas fait prier, imposant sa puissance pour marquer au fer rouge son adversaire du jour. S’il a trouvé à qui répondre, le RCT a toutefois fait preuve d’une grande efficacité. Avec notamment un Michalak en feu.

Les joueurs: Michalak sur un nuage

Les deux équipes se présentaient sans leur maître à jouer respectif, à savoir Wilkinson et McAlister. Mais cela est quelque peu passé inaperçu tant leurs remplaçants, Frédéric Michalak et Lionel Beauxis, ont brillé lors de cette rencontre. La palme revient bien sûr à Michalak, l’ancien chouchou de Toulouse, auteur de 27 points (8/9 au pied), d’un essai en contre et en étant à l’origine de la réalisation de Mermoz. Lionel Beauxis, lui, a permis à son équipe de revenir avec le bonus défensif, terminant la rencontre avec 100% d’efficacité sur les tirs au but.

Pour le RCT, S. Armitage a eu son (gros) abattage habituel alors que Hayman est à créditer d’une belle prestation en mêlée. Mitchell confirme sortie après sortie alors que Bastareaud a été bien muselé. A Toulouse, Louis Picamoles n’a cessé d’avancer sur les impacts, comme à son habitude. Dans les rucks, Tekori a excellé alors que Qera a été moins en vue que la semaine dernière. Huget n’a pas été en verve à l’arrière. Le duo Fritz-David s’est montré solide en défense.

Louis Picamoles - Toulon Toulouse - 29 mars 2014
Louis Picamoles - Toulon Toulouse - 29 mars 2014

Le tournant qui n’a pas eu lieu: Camara échappe le ballon

Revenu à sept longueurs (32-25) alors qu’il évoluait à 14, Toulouse a raté une belle occasion de recoller encore plus près au score. A la 72e minute, après un ballon perdu par S. Armitage, Montès récupérait et faisait vivre l'action. Ferreira trouvait un intervalle au niveau de la ligne médiane et passait les bras pour Camara à hauteur des 40m varois. Mais le troisième ligne toulousain commettait un en-avant. S’il avait maîtrisé un ballon, il y avait un 2 contre 1 d'école avec Matanavou à jouer.

Le tweet inquiet: Johnston absent contre le Munster ?

Peu avant la pause, le pilier samoan de Toulouse, Census Johnston, a été évacué sur civière, après un choc avec son partenaire, Christopher-Eric Tolofua. Le colosse toulousain était touché aux cervicales et un K.O était suspecté. Un gros coup dur pour Toulouse qui pourrait devoir faire une croix sur la présence de son joueur pour le quart de finale de H Cup face au Munster samedi prochain.

tweet

La stat: 52

Comme le nombre de mois durant lesquels Frédéric Michalak n'avait pas marqué d'essai en Top 14. Le dernier remontait en novembre 2009 contre Castres et l'international français portait les couleurs... de Toulouse.

La question: Toulouse s'est-il bien sorti de ses déplacements à Paris et Toulon ?

Sur le plan du jeu: OUI. Notamment en attaque, avec des séquences très longues qu'on n'avait pas vues depuis bien longtemps. La conquête demeure encore perfectible, notamment en touche, mais l'engagement des Toulousains est tout autre dans le combat et les un contre un. Mais les Haut-Garonnais n'ont remporté aucune des deux rencontres, confirmant leurs soucis à s'imposer hors de leurs bases. Et dans le sprint final, notamment dans la course à la qualification, les succès ont des valeurs de plus en plus importantes. "On prend trois points, ce n’est pas si mal que ça", estime Guy Novès. Difficile de contredire le manager toulousain tant cela ne semblait pas simple avant ces deux déplacements. Donc, l'opération n'est pas si mauvaise que cela pour Toulouse. D'autant que son calendrier pour finir ne semble pas insurmontable (réceptions de Brive et Grenoble, déplacement à Oyonnax).

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