Fernandez retrouve ses "potes" de Montpellier

  • Santiago Fernandez - bayonne stade français - 2 novembre 2013
    Santiago Fernandez - bayonne stade français - 2 novembre 2013
Publié le Mis à jour
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Quelques mois après avoir rejoint l'Aviron bayonnais, Santiago Fernandez retrouve Yves-Du-Manoir et ses anciens coéquipiers du MHR. Forcément particulier.

Pour Santiago Fernandez avec l’Aviron bayonnais, c’est l’heure du retour à Montpellier. Après la rencontre il rentrera au Pays basque, non sans avoir auparavant discuté avec ses "potes" du MHR où il a passé les trois saisons avant de rejoindre Bayonne. Montpellier, il y reviendra même après la saison car il lui reste encore quelques effets personnels. "Ça va être un peu bizarre de jouer dans ce stade contre les mecs avec qui j’ai passé trois très bonnes années, avoue Santiago Fernandez. Je parle avec beaucoup de joueurs là-bas. Paillaugue, Fufu, Alex Bias, Berard, les deux Argentins qui sont blessés Bustos et Figallo, Privat… On a passé des bons moments ensemble sur le terrain et surtout en dehors du terrain".

Je me sens mieux en dix car j’aime la responsabilité, prendre des décisions.

Les Montpelliérains devraient retrouver à l’ouverture l’un des nombreux Argentins passés dans leurs rangs. Le poste qu’il préfère: "Je me sens mieux en dix car j’aime la responsabilité, prendre des décisions. Mais ça fait un moment que ce soit à Montpellier ou avec les Pumas que je joue au centre. Dans les équipes où ça joue, où tu touches beaucoup de ballons, le premier centre est un deuxième ouvreur". Une aubaine pour Bayonne d’avoir un joueur prêt à endosser la responsabilité du jeu quand justement, les dernières prestations ont fait apparaitre des carence dans la conduite. L’Argentin a en plus la totale confiance de ses coéquipiers. "Il a une très belle expérience et ce week-end il sera très important car il connait très bien Montpellier. Il joue très juste, il est sûr, propre, en défense, c’est un mur quasiment impassible. Il s’y file comme un chien, c’est ce qu’il nous faut dans l’équipe. C’est ce qu’il nous faudra jusqu’à la fin de la saison pour s’en sortir", raconte l’ailier Marvin O’Connor.

Santiago Fernandez était arrivé à Montpellier quand le club cherchait à se faire une place parmi les cadors du Top 14. Le MHR a réussi, mais Santiago Fernandez a dû quitter le club. Comme tous les Argentins, il est aujourd’hui contraint de jouer les jokers de luxe depuis que les Pumas jouent avec la Nouvelle-Zélande, l’Australie et l’Afrique du Sud. A Bayonne, il s’est retrouvé dans un club en difficulté et loin d’être dans la peau du favori ce week-end. Malgré tout il veut bien croire en une possible victoire: "Oui ça peut arriver de gagner, c’est un match de rugby. Sur quatre-vingt minutes, quinze contre quinze. Mais je ne préfère pas penser au résultat, plutôt à être présent dans toutes les phases de jeu. De l’intensité, pas de faute, un bon jeu d’occupation au pied et surtout comme lorsqu’on joue à l’extérieur, une bonne défense et une bonne conquête".

Fabien Galthié est capable de faire des changements pour faire évoluer le jeu. Quand j’étais là-bas tous les ans il y avait quelque chose qui changeait.

Santiago Fernandez est surtout conscient de la qualité de son ancien club: "Je les connais par cœur et je sais qu’ils sont très forts. Fabien Galthié est capable de faire des changements pour faire évoluer le jeu. Quand j’étais là-bas tous les ans il y avait quelque chose qui changeait. Je suis sûr qu’ils ont changé beaucoup de choses depuis que je suis parti". Montpellier fait surtout partie désormais de ces équipes, les candidats au titre, qui construisent leur saison en calculant le pic de forme pour le printemps. Leur victoire à Oyonnax il y a une semaine l’atteste. "Les très bons clubs ont des hauts et des bas. Montpellier est à un niveau très haut maintenant", conclut Santiago Fernandez.

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