Un match immense mais pas de vainqueur dans le clasico

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Au terme d'un clasico de très bonne facture (7 essais), les Toulousains ont arraché le match nul durant les ultimes secondes contre le Stade français.

Trente-deuxième minute de jeu. 27-5 pour le Stade français. A ce moment-là, qui aurait misé un petit euro sur une remontée toulousaine ? Pas grand monde. Pourtant, les hommes de Guy Novès ont su relever la tête et arracher l’égalisation dans les arrêts de jeu grâce à un essai de Montès transformé par Doussain (27-27, 80e+2). A voir la joie des Toulousains, on comprenait la portée du petit exploit qu’ils venaient d’accomplir sur la pelouse du Stade de France.

S’ils ont tenté de mettre du jeu au début du match, les Haut-Garonnais ont rapidement plié, trop friables défensivement et fébriles en conquête directe, encaissant trois essais en première période par l’intermédiaire de Julien Dupuy (9e), Jules Plisson (17e) et Alexandre Flanquart (32e). Ajoutez à cela la sortie de Luke McAlister, blessé au dos (15e), et vous obtenez quarante minutes cauchemardesques. Cauchemardesques, et (presque) rédhibitoires. Et ce même si le score à la pause (27-8) semblait sévère pour la meilleure défense du Top 14 à l’extérieur (16,5 points encaissés en moyenne).

Toulouse arrache le nul dans les arrêts de jeu

On attendait donc une réaction au retour des vestiaires de la part des coéquipiers de Patricio Albacete. On l’a eue. Deux essais en dix minutes (Tekori, Vermaak) et le match était relancé (27-20, 51e). Par la suite, Toulouse a continué de pousser, privant de ballons des Parisiens qui n’ont "pas existé" en deuxième période, comme l’avouait Pascal Papé au coup de sifflet final. Mais ce n’est que dans les arrêts de jeu que la lumière est venue, par Yohan Montès puis Doussain (80e+2), auteur de la transformation de l’égalisation et surtout d’une très bonne entrée en jeu au poste d’ouvreur. Un essai au bout du suspense pour conclure un match d’une très haute intensité. Toulouse savait que le premier de ses trois déplacements consécutifs (avant d’aller à Toulon et au Munster) serait compliqué, mais pouvait aussi être le point de départ d’une fin de saison ensoleillée. Car Toulouse n’est jamais aussi bon qu’au printemps. Il reste désormais à corriger les errements entrevus en conquête et aussi en défense afin d’aborder la H Cup en confiance, ce qui semble être la priorité toulousaine du moment.

Côté parisien, ces deux points perdus pourraient coûter cher lors du décompte final. Six points pris lors des cinq derniers matchs, c’est trop peu pour un prétendant au titre, qui a grillé un nouveau joker ce samedi. Mais le Stade français aura l’occasion de repartir de l’avant dès samedi prochain face au Racing-Métro.

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