Bordeaux-Bègles peut toujours rêver des phases finales

  • Pierre BERNARD - 21.09.2013 - Racing Metro Bordeaux-Begles - 7e journee de Top14
    Pierre BERNARD - 21.09.2013 - Racing Metro Bordeaux-Begles - 7e journee de Top14
Publié le Mis à jour
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Grâce à un match plein et une défense féroce, l'UBB a enregistré son second succès à l'extérieur cette saison et peut toujours croire au Top 6.

L'UBB est ambitieuse. Elle veut grandir. Et vite. Mais surtout, elle se donne les moyens de réussir. Ce samedi, elle a encore prouvé qu'elle avait des tripes en allant glaner un précieux sucès à Bayonne (22-23). Une performance qui permet à l'équipe girondine de toujours regarder vers le haut et de croire encore à s'immiscer dans le wagon des qualifiables. Bayonne, lui, reste sous pression et devra batailler jusqu'à la dernière journée pour tenter de sauver sa peau dans l'élite.

Bayonne a trop gâché

L'Aviron, dans son antre de Jean-Dauger, a entamé très mal son match, apathique sur la réalisation de Domvo (4e). Un essai quelque peu litigieux et accordé à la vidéo. Surtout, on n'a guère compris pourquoi tous les Bayonnais se sont arrêtés de jouer alors que l'arbitre n'avait rien sifflé. Une action qui au final pèse très lourd. Tout comme cette pénalité, en position favorable, ratée par Ugalde (66e). Bayonne a trop gaspillé, laissant beaucoup de points en route, pour espérer s'imposer. Bien dommage car par trois fois les Basques sont allés à dame (Rokocoko, Connor et Ugalde). En vain. Devant se consoler avec le bonus défensif. L'UBB, elle, ne peut que s'en frotter les mains.

Bien en place en défense et inspiré sur ses lancements de jeu, Bordeaux-Bègles a toujours fait la course en tête et su gérer à sa main la rencontre. En se faisant, certes, quelques frayeurs. Mais voila, cette équipe a quelque chose. Une âme et une énorme solidarité. Des leaders de combat comme Avei, Poux ou Clarkin. Des régulateurs comme Adams et Bernard. Mais aussi des pépites, à l'image de Domvo et de l'insaisissable Talebula. Les hommes de Raphaël Ibanez n'ont en rien volé leur succès. Et avec leur calendrier (et surtout un match en moins), Bordeaux-Bègles se donne le moyens de rêver. De rêver très gros même.

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