Dos au mur, le Racing Métro a répondu présent

  • Juandre KRUGER  Ibrahim DIARRA  - racing métro castres - 1 mars 2014
    Juandre KRUGER Ibrahim DIARRA - racing métro castres - 1 mars 2014
Publié le Mis à jour
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Lors du duel au sommet face à Castres, les Franciliens ont rempli leur contrat en s'imposant (25-15). Le Racing revient dans la course à la qualification.

Les jeu léché et les belles envolées ne sont pas encore là. Mais le Racing, en quête de certitudes, en a acquis au moins une lors de son succès face à Castres : s'il veut prétendre à une place de barragiste voire viser plus haut, il pourra et devra s'appuyer sur ses avants. A l'image d'un Juandre Kruger impérial dans les airs, d'un Julien Brugnaut dominateur en mêlée, ou encore d'une troisième ligne omniprésente dans les rucks, c'est bel et bien en conquête que les Ciel et Blanc ont bâti leur succès face au champion de France. Les nombreux ballons portés qui ont mis au supplice la défense tarnaise en sont une illustration supplémentaire.

Il faut dire qu'en face, Castres ne s'est pas simplifié la tâche. Comme face à Toulouse la semaine passée, le CO a totalement manqué son entame. Après avoir parfaitement mis Juan Imhoff sur orbite (2e), Maxime Machenaud avait en effet rapidement engrangé les points au pied pour porter le score à 11-0 dès le quart d'heure de jeu. Mais cette fois, les hommes de David Darricarrère et Serge Milhas n'ont pas pu renverser la partie. Ils n'ont d'ailleurs jamais semblé en mesure de le faire, même si la botte de Rory Kockott avait toujours permis de rester au contact. Très indisciplinés, et surtout muselés par l'étau francilien malgré les efforts d'un Brice Dulin notamment, les Tarnais ne se seront que trop peu approchés de l'en-but adverse.

Le bonus laissé en route

Pendant ce temps, Juan Imhoff, lui, avait passé la ligne une deuxième fois (71e). Et même une troisième quelques instants plus tard (76e), mais son essai était logiquement refusé pour une passe en-avant de Fabrice Estebanez, qui aura plutôt bien dépanné à un poste d'ouvreur inhabituel pour lui. Les Franciliens allaient même bénéficier de nouvelles munitions dans les derniers instants, sans pour autant décrocher ce bonus offensif qui leur tendait les bras.

Une déception de courte durée tant l'essentiel était ailleurs dans ce véritable huitième de finale: les Franciliens n'avaient pas le droit à l'erreur s'ils voulaient encore croire aux barrages, et ils ont décroché un succès capital. Ils pourraient en revanche avoir perdu leur talonneur international Dimitri Szarzewski, sorti en grimaçant après avoir été touché à la jambe droite. Pas de pépin côté castrais, mais cette défaite à zéro point place le champion de France en position délicate. S'il est toujours potentiellement qualifié, le CO voit la meute se rapprocher.

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