Trois éclairs et la bonne opération pour Montpellier

  • Bérard - Montpellier Stade français - 28 février 2014
    Bérard - Montpellier Stade français - 28 février 2014
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Après un premier acte terne, Montpellier a profité de trois coups d'éclat pour dominer le Stade français (19-10) et s'emparer de la deuxième place.

Ce Montpellier-là n’en finit pas de surprendre ! Aussi impressionnant contre Perpignan (50-19) que hors du coup à Clermont (42-16), Montpellier a de nouveau fait marcher l’ascenseur émotionnel contre le Stade français (19-10). Malgré un match moyen, les Héraultais s'imposent en privant sur le fil le Stade français du bonus défensif, un dénouement cruel pour le club de la capitale. Menacé du retour de ses poursuivants, voire même d’être éjecté du top 6 en cas d’impair, le MHR se hisse, grâce à ce succès, sur la deuxième marche du podium, devant sa victime du jour. Ce championnat est décidément fantastique !

Comment ne pas souligner la vista de Jonathan Pélissié, sur le banc au coup d’envoi, en toute fin de match ? La sirène avait déjà retenti lorsque l’ancien Grenoblois avait l’opportunité de taper en touche et de libérer ses partenaires de la pression d’un Stade français plus entreprenant sur une majeure partie de la rencontre. Eh bien non ! Le demi de mêlée héraultais optait pour l’audace: un petit coup de pied repris victorieusement par Nagusa - peut-être hors-jeu, c'est à la limite - pour la troisième banderille ciste de la soirée. Comme un symbole, François Trinh-Duc crucifiait le Stade français sur un secteur qui lui a toujours attiré les critiques au plus haut niveau: son jeu au pied. Une transformation en coin qui réduisait à néant les efforts d’une équipe parisienne très appliquée et efficace en défense, à l’image du troisième ligne Antoine Burban.

Tout s’est joué en seconde période

Week-end de PSG-Marseille oblige, Montpelliérains et Parisiens rendaient un vibrant hommage au football dans le premier acte. Des fautes à répétition qui agaçaient M.Poite au point de sortir deux carton jaunes (25e et 29e), des imprécisions et de la maladresse sur les lancements de jeu comme au pied, de la crispation mais aussi des défenses efficaces qui entrainaient turnover sur turnover…un cocktail explosif pour un bon vieux 0-0 des familles à la pause qui trahissait l’énorme tension de part et d’autre.

En tout, Montpellier n’aura vraiment assuré le spectacle chez lui que dix minutes, après le retour des vestiaires, puis une dernière, à la fin. Suffisant pour l’emporter, laisser le Stade français bredouille et le destituer de son statut de dauphin. Ce n’est peut-être pas ce point échappé contre le cours du jeu qui empêchera les Parisiens de voir les phases finales pour la première fois depuis cinq ans. Mais il pourrait valoir cher dans l’optique de recevoir, alors que s’annoncent les réceptions de Toulouse et du Racing-Metro, deux clubs eux aussi lancés dans un sprint final pour les barrages, dans un Top 14 chaque jour un peu plus fou.

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