Watremez, retour en grâce

  • Yvan WATREMEZ - montpellier - 27 septembre 2013
    Yvan WATREMEZ - montpellier - 27 septembre 2013
Publié le Mis à jour
Partager :

Arrivé à Montpellier en tant que grand espoir au poste de pilier, Yvan Watremez a connu un premier exercice poussif sous le maillot montpelliérain. Revenu au premier plan cette année, il livre un regard sur son parcours avant le match contre Clermont (14h30).

Il est difficile de percer au poste de pilier au plus jeune âge. Il l'est d'autant plus lorsque l'on porte l'étiquette de grand espoir et néo-international. Et encore davantage quand on choisit de changer de club et de se faire une place au soleil dans un nouvel effectif, qui plus est ambitieux comme celui du MHR. C'est pourtant le défi qu'a eu à relever Yvan Watremez la saison dernière en quittant Biarritz. A la clé, une première saison difficile en bleu et blanc, avant de connaître un nouvel élan depuis la rentrée 2014.

Son parcours lors de la campagne en cours reflète d'ailleurs assez fidèlement le bilan mitigé du MHR jusqu'à la fin de la phase aller. "J'ai d'abord beaucoup joué, puis j'ai été moins utilisé. Peut-être qu'il y avait un peu de fatigue", analyse-t-il simplement. Lui qui n'avait connu que neuf titularisations en championnat l'année dernière, a en effet d'ores et déjà égalé ce total. Suffisant pour justifier cette baisse de régime ? "Si il y a d'autres raisons, ce sont les entraineurs qui les ont. En tout cas je ne souhaite pas me chercher d'excuses", affirme l'intéressé. Et si ces raisons ne sont pas directement évidentes dans la panoplie d'un joueur en net progrès, nul besoin d'aller très loin pour les trouver.

L'équipe avant tout

Il suffit simplement de porter son regard à l'est, vers un petit pays placé entre la mer Noire et la mer Caspienne, la Géorgie. D'où est arrivé Mikheil Nariashvili. Arrivé à éclosion la saison passée, le jeune protégé de Gorgodze a littéralement explosé cette année. La compétition fait ainsi rage pour le maillot floqué du numéro 1. "Il y a toujours des moments où on est mieux ou moins bien. C'est assez logique, il y a toujours de la concurrence dans un club", explique l'ancien Biarrot. Avant de poursuivre: "On a de la chance de pouvoir tourner entre les piliers, ça fait du bien et ça fait partie du jeu." Ainsi, plus que son destin personnel, il place le collectif avant tout. "Il faut travailler pour l'équipe, et évacuer le reste. Ce qui m'importe, ce sont les échéances à venir et le destin de l'équipe", clame-t-il.

La concurrence, si elle est d'ordinaire bien accueillie, perd néanmoins de son intensité en cette période de matchs internationaux. Et bien que le confort d'Yvan s'en trouve accru, avec une place de titulaire qui ne semble pas pouvoir lui échapper samedi, les Jaunards se trouvent pour leur part dans une situation plus que délicate, handicapés par les absences conjuguées de Domingo, Debaty, Zirakashvili et Kayser, et perturbés par l'accident de Kotze. Alors, n'y a-t-il pas là l'occasion rêvée d'aller marquer au fer rouge la mêlée clermontoise ? Watremez tempère: "Ce sont deux jeunes qui vont prendre le relais (Ric et Chaume, ndlr), mais pas n'importe lesquels. L'un d'entre eux était à deux doigts d'être appelé en sélection. Je ne sais pas qui rentrera pour eux en fin de match, mais ça pourra peut-être jouer pour nous." Une pointe d'optimisme sur la fin, mais une réserve certaine. Un pragmatisme rigoureux qui pourrait, sait-on jamais, être payant pour le MHR samedi.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?