Oyonnax n'est plus relégable

  • Agustin Figuerola  - Oyonnax-Montpellier - 22 mars 2014
    Agustin Figuerola - Oyonnax-Montpellier - 22 mars 2014
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En remportant son match en retard contre l'UBB (26-12), Oyonnax sort de la zone rouge et possède son destin en main afin d'assurer son maintien dans l'élite.

On appelle ça l'effet papillon. Un petit battement d'aile de Silvère Tian qui entraîne un tremblement de terre à Perpignan et surtout à Bayonne. Plus conquérants, plus volontaires, plus appliqués dans leur tâche, les "Oyomen" se sont imposés face à Bordeaux-Bègles, dans ce match en retard de la 19e journée (26-12). Succès ô combien important dans la lutte au maintien, puisqu'il permet à l'USO de se hisser hors de la zone rouge. Avec 48 points, Oyonnax est désormais devant Perpignan (46) et Bayonne (44). De son côté, l'UBB n'a pas su tenir le rythme physique imposé à Charles-Mathon et n'intègre pas le peloton des qualifiables.

Si un quelconque jury devait attribuer le maintien en fonction de la capacité d'une équipe à mettre une grosse intensité dès les premières minutes d'un match, nul doute qu'Oyonnax pourrait sauver sa peau en Top 14. Les joueurs de l'Ain ont voulu mettre la pression sur Bordeaux-Bègles dès l'entame. Avec réussite, puisque Silvère Tian allait sous les perches sur la première offensive rouge et noire (5e, 7-0). Fluide, classique et efficace. C'est avec une grosse envie dans tous les rucks qu'Oyonnax a mis la main sur ce match, avançant sans cesse sur les impacts.

Un deuxième bonus offensif ?

Oh, n'allez pas croire que l'USO a livré un match de toute beauté et agréable à tout point de vue. C'est faux. Le déchet technique des deux équipes a rythmé la première mi-temps. L'indiscipline oyonnaxienne et girondine a offert aux Argentins Sanchez et Urdapilleta les occasions de briller. L'UBB est restée dans le match par ce biais-là, avec quatre pénalités réussies. A l'origine du premier essai lorsqu'il avait attaqué en première main, Urdapilleta faisait lui aussi un sans-faute face aux poteaux. Sa dernière tentative juste avant la pause (40e+3, 16-12) a fait du bien à Oyonnax.

Passé un moment, Charles-Mathon, en seconde mi-temps, a même cru que ses joueurs allaient lui offrir un deuxième bonus offensif de suite (après Grenoble). L'essai de Ma'afu, en bout de ligne, venait conclure une longue action parfaitement maîtrisée (51e, 23-12). Il n'en manquait alors qu'un pour une victoire à cinq points. Christophe Urios n'aura pas la coquetterie de le regretter, tant ces quatre points font du bien au classement et à la tête. En revanche, pour Bordeaux-Bègles, c'est un coup d'arrêt dans la course aux phases finales.

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