Le match Oyonnax-Bordeaux-Bègles est tombé à l'eau
A cause d'une pelouse inondée, la rencontre entre Oyonnax et Bordeaux-Bègles a été annulée ce samedi. L'USO compte deux matchs de retard.
Les Oyonnaxiens vont certainement commencer à se demander s'ils n'ont pas la poisse. Premier relégable et en manque de points, l'USO souhaitait faire le plein dans son stade Charles-Mathon face à un concurrent au maintien. Finalement, cette rencontre n'a pas vu le jour, la faute à une pelouse gorgée d'eau et rendue impraticable. Après avoir pesé le pour et le contre, l'arbitre Alexandre Ruiz a décidé de prononcer le report de ce match. Une sorte d'habitude pour les hommes de l'Ain qui avait déjà un match de retard, Biarritz-Oyonnax ayant déjà été repoussé le 25 janvier dernier (17e journée). La Ligue avait annoncé que ce match se tiendrait le week-end du 15 mars, "le jour et l'horaire seront précisés ultérieurement en concertation avec Canal +". Désormais, les instances dirigeantes vont devoir trouver une deuxième date dans le calendrier pour cette opposition.
En conférence de presse, Alexandre Ruiz, le directeur de la partie, a justifié son choix: "Je suis arrivé deux heures et demi avant le coup d'envoi après un appel de la Ligue ce samedi matin. A ce moment-là, le terrain était praticable. Après de nouvelles chutes de pluie, le terrain était gorgé d'eau et il était très dangereux pour la sécurité des joueurs de faire disputer la rencontre. Je suis allé quatre fois sur le terrain, avec les baskets puis les crampons pour me mettre en situation. Vingt minutes avant le coup d'envoi, j'ai demandé aux deux présidents et aux deux managers pour leur faire constater qu'il y avait un risque pour les joueurs. S'il était arrivé un accident à un joueur, j'aurais été fautif". Concernant le fait qu'Oyonnax a déjà un match de retard, il a confié: "Le calendrier, ce n'est pas moi qui le fait. Je ne peux pas faire passer ça avant la sécurité des joueurs qui est prioritaire".
Du côté des joueurs, on comprend la décision de l'arbitre, à l'image de Matthew Clarkin, le capitaine de Bordeaux-Bègles, ou Jean-Baptiste Poux, le pilier.
Malgré les efforts, la pelouse n'a pas été praticable.
Du côté de Christophe Urios, le manager d'Oyonax, on préfère le prendre avec humour. "A Biarritz, on a fêté le Nouvel an, ce soir on fête le Nouvel an chinois. La dernière fois, on a été reporé à 15h30, cette fois à 18h20, j'espère que la prochaine fois, ce ne sera pas à la mi-temps. Il a des choses plus graves dans la vie mais ça va charger la fin de calendrier. Le point positif, c'est que l'on va bientôt revoir Jeff Coux. Il a fait les croisés, on a dit qu'il reviendrait la saison prochaine, bientôt on va le revoir sur les terrains avant la fin du championnat".
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