Le Stade français, ambitieux dans l’adversité

  • Alexandre Flanquart - Stade français racing métro - 6 juin 2013
    Alexandre Flanquart - Stade français racing métro - 6 juin 2013
Publié le Mis à jour
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Malgré plusieurs absences, le Stade français se déplace à Brive avec des arguments. Et les Parisiens, comptent bien se rattraper de leur match à Clermont.

Samedi, le Stade français se rend chez le promu briviste. Chacun sait que l’emporter au stade Amédée-Domenech n’est jamais chose aisée. Privés des internationaux Papé, Plisson et Parisse, laissés au repos sur demande de leurs sélections nationales, les Parisiens devront surtout composer avec une pléiade de blessés. Jérôme Fillol, Geoffrey Doumayrou et Jérôme Porical viendront compléter une infirmerie au bord de l’implosion. Lucide mais jamais défaitiste, Jeff Dubois, le coach des lignes arrières, préfère aborder ce déplacement périlleux "avec des ambitions, comme pour chaque rencontre. Si on veut rester où on est (2ème), il faut ramener des points". "On peut vite ressortir des six", prévient-il cependant.

Plutôt silencieux depuis plusieurs semaines au sujet du débat sans fin autour de la mise à disposition des internationaux, le staff est sorti de sa réserve: "On n’avait pas compris que certains joueurs ne seraient pas disponibles, même en l’absence de Tournoi. Ce n’est pas facile à gérer, c’est une situation burlesque. Il faut que ça change", avance l’ancien ouvreur. Pas question cependant de tirer à boulets rouges sur l’équipe de France: "On est à fond derrière le XV de France, et nous avons de très bonnes relations avec le staff des Bleus", précise-t-il.

La victoire à l’extérieur, un précieux sésame

Alexandre Flanquart, en tribunes dimanche contre l’Italie, fait son retour en club. "Ca fait du bien, j’ai vraiment envie de jouer ce weekend". Directement concerné par les éternelles questions qui subsistent au sujet des accords entre la Fédération et les clubs de Top 14, l’immense deuxième ligne se tient loin des discussions. "On joue d’abord en club", élude-t-il. En ce weekend de championnat, "la Flank’" est exclusivement concentré sur le match de samedi. Celui qui avait quitté ses coéquipiers en pleine réussite les retrouve après une défaite à Clermont la semaine passée.

Pas de quoi s’interroger cependant: "Rien n’a changé. On s’était jamais cru arrivé avant Clermont, et aujourd’hui on est toujours deuxième". Malgré trois victoires à l’extérieur cette saison, les joueurs de la Capitale peinent à s’imposer en terre hostile, comme toutes les équipes du Top 14. C’est à croire qu’en France, les joueurs ont le mal du pays. Flanquart aussi s’interroge: "Honnêtement, je ne saurais pas trop vous dire pourquoi c’est si dur de gagner à l’extérieur", sourit-il.

Toujours plus de suspense

Handicapés par de nombreux absents, parmi lesquels quatre joueurs de première ligne (De Malmanche, Sempéré, Kubriashvili et Slimani), les coéquipiers de Scott LaValla auront fort à faire face à la conquête corrézienne, d’autant plus que les conditions climatiques s’annoncent difficiles. Le troisième ligne américain, lui, ne se pose pas plus de questions que ça. Du moins pas plus que les autres weekends. "C’est un peu plus compliqué quand il y a autant de changements", admet-il. Avant de conclure: "De toute façon, toutes les équipes sont capables de battre n’importe qui". On ne peut que lui donner raison. Faute de nous offrir un jeu spectaculaire, le Top 14 nous régale avec un suspense de tous les instants.

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