Perpignan peut s'en mordre les doigts

  • Joffrey Michel - Perpignan-Racing - 8 février 201
    Joffrey Michel - Perpignan-Racing - 8 février 201
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A six minutes du terme, le Racing a arraché le match nul sur la pelouse d'Aimé-Giral (19-19). Cruel pour l'Usap qui a mené toute la partie...

Pression, match décisif, couperet, etc... Toute la semaine, on a senti cette fameuse "pression" monter autour de la rencontre entre deux équipes mal en point. Pendant tout le match, on a aussi clairement senti cette chape de plomb peser et brider les maigres intentions de jeu. Quoi de plus logique alors que les deux formations se séparent sur un score de parité (19-19) au terme d’une partie, certes dominée par les Catalans, mais mieux maitrisée tactiquement par le Racing Métro. Le problème, c’est que ce résultat n’arrange pas grand monde, même si on a vu plus de sourires dans les rangs franciliens au terme de la rencontre. Logique, vu la physionomie du match.

Si les spectateurs ont eu du mal à s’enflammer, c’est probablement parce qu’ils ont eu droit à plus de coups de sifflet de M. Berdos qu’à des temps de jeu productifs lors de la première demi-heure. Il a fallu attendre cet éclair du néo-Catalan (ou ancien Racingman, au choix) Sébastien Descons, auteur d’une passe décisive au pied pour l’essai en coin de Mjekevu qui permettait à l’USAP de faire un premier mini-break (11-6, 35e).

Gérondeau sonne la révolte

Au retour des vestiaires, les Catalans ont infligé une grosse pression à la défense du Racing et sont parvenus à concrétiser leur domination, d’abord avec une pénalité de Descons (14-9, 55e) puis grâce à un essai de Romain Taofifenua sur une bonne combinaison en touche (19-12, 67e). En infériorité numérique qui plus est, après le geste inutile et évitable de Taumalolo (bras en avant sur le cou de Benjamin Lapeyre), sanctionné d’un carton jaune (57e). Avant de craquer. Car c’était sans compter sur la volonté de Gérondeau, qui récupérait un ballon au sol à quelques mètres de l’en-but adverse avant d’écarter le jeu pour l’essai sous les poteaux de Dumoulin (19-19, 75e). Duvenage a bien eu une balle de match sur pénalité (40 mètres sur la gauche), mais son coup de pied termina au pied des poteaux. Trop court, à l’image des Usapistes.

Déçus, voire même abattus au coup de sifflet final, les Catalans vont néanmoins devoir rapidement se remobiliser avant le déplacement à Montpellier samedi prochain. Les huit prochaines (et dernières) journées s’annoncent en tout cas tendues pour un club en crise. Du côté du Racing Métro, la réception de Bayonne doit permettre de capitaliser en vue d’une qualification qui semble tout de même encore très loin. Ce jour-là, il faudra peut-être proposer plus qu’une défense féroce, comme ce fut le cas ce samedi.

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