Delpoux: "On est dans le dur depuis déjà quelques temps"

  • Marc Delpoux - Perpignan - 2013
    Marc Delpoux - Perpignan - 2013
  • Faugeron - Biarritz - 4 octobre 2013
    Faugeron - Biarritz - 4 octobre 2013
Publié le Mis à jour
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La déception de Delpoux, la grande joie de Perraux, le fatalisme de Faugeron ou les espoirs de Lassalle... Les phrases marquantes du week-end (2/2).

Marc Delpoux (manager de Perpignan): "Le verre est à moitié à vide. Il manque deux points par rapport à l'investissement des joueurs, notre domination territoriale et sur la possession. Mais, une fois de plus, on ne s'impose pas. Strokosch perd le premier ballon de sa carrière à cinq mètres de notre en-but et le Racing, qui n'avait pas montré grand-chose avant, arrache le nul. C'est à l'image de notre saison. Il faudra aller prendre des points à l'extérieur et ne plus rien perdre à domicile désormais. On est dans le dur depuis déjà quelques temps".

Laurent Labit (entraîneur du Racing Métro): "J'ai un sentiment mitigé. On est content de prendre deux points alors qu'on était encore mené à cinq minutes de la fin. Mais nous étions venus avec d'autres ambitions. On voulait profiter de la situation tendue de Perpignan pour les mettre sous pression par le jeu, mais on a eu trop de déchets en conquête et commis trop de maladresses pour espérer mieux. Il nous faut faire désormais le plein à domicile et réussir un coup à l'extérieur pour atteindre notre objectif de qualification".

Ilian Perraux (demi d'ouverture de Montpellier): "C'est un sacré exploit de gagner ici. Il nous manquait aussi des titulaires mais cela a permis au groupe de se resserrer. On avait à coeur de tenir le plus longtemps possible. On voulait les faire douter. Comme c'était un match à fort enjeu pour Toulouse on se doutait que l'on aurait un coup à jouer dans les dernières minutes. Comptablement c'est une belle opération mais c'est presque encore plus important pour le moral. Cette victoire va faire du bien dans les têtes".

Faugeron: On tenait le score à cinq minutes de la fin mais la bêtise nous l'a fait perdre

Didier Faugeron (entraîneur de Biarritz): "La frustration est immense. Je suis désolé pour le groupe qui méritait davantage de réussite. On tenait le score à cinq minutes de la fin mais la bêtise nous l'a fait perdre (carton jaune de Synaeghel à la 74e minute, ndlr). Au final, on ne ramène même pas un point de bonus défensif. Ce match reflète notre saison. On est souvent dans les clous autour de la 72e-73e minute mais le match nous échappe. Il nous manque un peu de carburant sur la fin. On se bat avec nos armes et des armes, on en a. Si on met le même engagement lors des prochains matches, on récupérera des points et on fera les comptes à la fin".

David Darricarrère (entraîneur de Castres): "On a eu beaucoup de soucis qui nous ont obligé à recomposer notre équipe au dernier moment. Après, on a affronté une belle équipe d'Oyonnax, qui mérite son bonus défensif, mais qui nous a beaucoup contrarié. C'était dur de jouer, de conserver le ballon car ils nous mettaient beaucoup de pression sur toutes nos possessions. Cela a été compliqué, mais on s'en est sorti".

Thibault Lassalle (deuxième ligne d'Oyonnax): "On avait débuté de façon idéale, mais les Castrais sont revenus en mettant du volume dans leur jeu, c'est comme ça qu'ils ont inscrit leur essai. Oui, on ramène un point de bonus défensif, mais pour l'instant, c'est le sentiment de frustration qui domine. Cela aurait pu tomber de notre côté, c'est ce qu'on se dit quand on perd un match d'un petit point. Maintenant, on va jouer tous nos matches, à la maison, à l'extérieur, sans complexe. On sait qu'on peut rivaliser avec toutes les équipes. On est également conscient que le maintien ne se jouera pas à 10 victoires mais sans doute à 11 voire 12 succès".

Faugeron - Biarritz - 4 octobre 2013
Faugeron - Biarritz - 4 octobre 2013
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