Le Stade français taille patron

  • Bonneval - Stade français Castres - 24 janvier 2014
    Bonneval - Stade français Castres - 24 janvier 2014
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Impérial en seconde période, le Stade français s'est imposé avec le bonus offensif devant Castres (32-6), trop souvent à la faute. Les Parisiens passent provisoirement en tête du Top 14.

Un vendredi soir avec des essais et de la qualité ? Si, si, c'est vrai ! Le Stade français fait les choses bien. A Jean-Bouin, il gagne toujours en tout cas. Cette saison personne n'est encore venu contrarier les partenaires de Parisse. Les hommes de Quesada viennent de signer leur septième succès de suite, toutes compétitions confondues. En championnat, c'est le cinquième. Et les Parisiens sont très solidement attachés au podium. Provisoirement, ils ont repris le fauteuil de leader à Clermont - qui jouera samedi à Bayonne. Le Stade français s'est même offert le bonus offensif face à un champion de France totalement hors-sujet (32-6).

Même sans quelques cadres (Slimani, Papé, Flanquart, Burban), Paris va très bien, merci pour lui. Ce Stade français-là a des ambitions légitimes. Le bonus offensif valide cette thèse. Face à Castres, les Parisiens ont été efficaces et réalistes en première mi-temps (12-6). L'indiscipline castraise ? Une aubaine pour Morné Steyn et les siens, qui ont eu la possession de balle quasiment tout le temps. Au final, les joueurs du CO ont été pénalisés dix-sept fois. Un chiffre dantesque à ce niveau. Le second acte de la partie a coincidé avec la deuxième partie du récital parisien. Du jeu, trois essais, du spectacle et un bonus. 20-0 en 40 minutes.

Bonneval, quelle classe !

En défense, les Soldats roses ont verrouillé les zones autour des rucks pour ne laisser aucun centimètre aux perce-murailles tarnais (Wihongi, Faasalele, Capo-Ortega). L'indiscipline du CO a également contraint l'arbitre à sortir deux cartons jaune (Kockott, 15e et Wihongi, 55e). Le Stade français a clairement accéléré au retour des vestiaires. Nayacalevu a signé un doublé (62e, 68e), à chaque fois en bout de ligne. Arias avait ouvert les hostilités sur son aile également, après un ballon écarté parfaitement exploité (49e, 17-6).

Dans ce match, on doit évidemment parler de la performance d'Hugo Bonneval. L'arrière du Stade français a été dans tous les bons coups. Offensivement, il possède un talent de relanceur impressionnant. Ses appuis font des ravages. C'est d'ailleurs lui qui offre l'essai du bonus à Nayacalevu. Avec lui, le Stade français peut continuer de viser très haut. Et avec de telles performances, on ne serait pas étonné de le voir avec le XV de France pour de bon...

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