Le Racing se remet la tête à l'endroit

  • Jone Qovu - Racing Montpellier - novembre 2013
    Jone Qovu - Racing Montpellier - novembre 2013
Publié le Mis à jour
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Après la claque reçue à Clermont la semaine dernière, le Racing a réagi en renouant avec la victoire ce samedi face à Montpellier (17-12).

Il a fallu attendre le dernier jour de novembre pour que les Racingmen retrouvent le goût de la victoire après un mois presque entier de désillusions. Un succès contre le MHR (17-12) qui ne restera pas dans les mémoires du club comme celui des grandes fulgurances, mais comme celui des tripes et de l’orgueil d’une bête blessée après la gifle reçue à Clermont samedi dernier (47-14). Un essai de Benjamin Fall (55e) et la botte de Maxime Machenaud (3e, 51e, 64e, 78e) auront eu la peau de Montpelliérains émoussés qui ont pioché pour terminer la rencontre. Une occasion ratée de frapper un grand coup pour les hommes de Fabien Galthié, qui se consolent tout de même avec le bonus offensif.

Car Montpellier a longtemps cru qu’il pouvait ramener la victoire des Hauts-de-Seine. Plus tranchants et disciplinés que leurs adversaires, les partenaires de François Trinh-Duc basculaient en tête à la pause (3-9), et sentaient même les vapeurs du succès peu après le retour des vestiaires après une pénalité de Jonathan Pélissié, sa troisième de la partie (22e, 40e, 54e). Malmenés dans le combat, parfois maladroits et peu efficaces pour concrétiser les fautes montpelliéraines, les Franciliens semblaient dans les cordes. C’est bizarrement à ce moment-là que leurs adversaires commençaient à desserrer l’étreinte, et à les relancer dans le match.

Le Racing-Métro sauvé par son jeu

Visiblement fatigués, les Héraultais s’arrêtaient pratiquement de jouer à l’heure de jeu. Ils craquaient sur des accélérations du club francilien. Une première fois sur une sortie de mêlée éclair, et une belle inspiration de Benjamin Fall pour inscrire le seul essai de la partie. Juan Imhoff plantait la seconde banderille, quelques minutes plus tard, en faisant parler son impressionnante pointe de vitesse… Une action soldée par une faute montpelliéraine et la pénalité de Machenaud qui permettait au Racing de prendre l’avantage (64e), pour ne plus jamais le rendre.

"Humiliant" "indigne du statut de joueur de rugby professionnel", les mots du staff francilien et du président Jacky Lorenzetti à l’issue de la déculottée reçue à Clermont (47-14) samedi dernier avaient de quoi piquer au vif des Racingmen atteints dans leur orgueil. Sans être exceptionnels, les hommes de Laurent Travers et Laurent Labit ont au moins stoppé l’hémorragie d’un mois de novembre jusqu’alors moribond. Un succès qui leur permet de rester au contact de l’objectif minimal : le groupe des barragistes. La réception des Harlequins samedi prochain en H Cup dira s’il était le point d’origine d’un retour au premier plan ou le coup de mieux éphémère d’une équipe à la santé fragile.

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