Labit: "Des sanctions sportives vont être prises"

  • Laurent Labit - Racing - 13 octobre 2013
    Laurent Labit - Racing - 13 octobre 2013
Publié le Mis à jour
Partager :

Le coup de gueule de Labit, la joie de Malzieu, la lucidité de Godignon ou l'inquiétude de Quesada... Les phrases marquantes de la 12e journée de Top 14.

Bernard Laporte (manager de Toulon): "Je suis satisfait de l'état d'esprit manifesté mais on n'a pas su finir les actions. On doit marquer cinq ou six essais! C'est comme si au football, tu as quinze occasions et tu n'en mets pas une au fond. On n'a pas été bon dans les dix derniers mètres car la dernière passe n'arrivait pas. On n'a pas su jouer juste".

Clément Poitrenaud (arrière de Toulouse): "On a dû adapter notre rugby aux conditions climatiques. Après cette longue coupure c'était comme un match de reprise et il faudra s'en contenter. Nous sommes satisfaits d'avoir gagné car on ne pouvait pas se permettre un faux-pas face à un promu. Il faudra être plus exigeant sur le contenu lors de nos prochains matches et élever notre niveau de jeu dès le week-end prochain à Grenoble".

Laurent Labit (entraîneur du Racing): "On savait avant de venir à Clermont que la mission allait être compliquée mais nous avons vu des choses qui nous ont déplu ! Cela a été une faillite dans tous les secteurs. Quand des joueurs s'estiment professionnels, qu'ils ont de l'ambition et qu'ils portent les couleurs du Racing Métro, ils doivent avoir un autre comportement. On va prendre le temps de discuter avec les joueurs concernés lundi. Désormais, nous allons fonctionner avec des soldats qui sont capables d'assumer ce statut. Certains joueurs n'ont pas le niveau demandé et des sanctions sportives vont être prises. On ne va plus tenir compte des contrats en cours et si certains doivent partir, ils partiront".

Julien Malzieu (ailier de l'ASMCA): "C'est une joie pour moi de retrouver le terrain après mes galères. Même dans mon plus beau rêve, je n'aurai pas imaginé ce scénario".

Quesada: Je suis en colère, j'espère que les joueurs aussi

Gonzalo Quesada (manager du Stade français): "Des fois, il faut un peu de chance, on blesse gravement Alex De Malmanche, on rentre Laurent Sempéré qui prend un jaune et on se retrouve à 13 avec la règle de la carence, et on prend 20 points. On est incapable de gérer la situation, on est perdu, on prend cette douche froide et on est incapable de réagir et on traîne le boulet de 20 points pris pendant tout le match, c'est l'écart à la fin. Je suis inquiet, même s'il nous manquait des joueurs, même s'il y a des choses explicables. On a vu vendredi Perpignan avec deux de moins mieux gérer. Là, on a perdu tous nos repères d'un coup, sans pouvoir stopper l'hémorragie. On n'a pas le temps de trop se faire mal à la tête, il y a Toulon samedi à la maison. Je suis en colère et j'espère que les joueurs sont en colère aussi".

David Darricarrère (entraîneur de Castres): "Je veux faire un petit clin d'oeil à Julien Tomas, qui revient à la maison et repart avec le sourire. C'est important pour lui. A la mi-temps, j'ai dit aux joueurs que l'on n'aurait pas beaucoup d'occasions. Si une se présentait, il fallait faire ce qu'il faut pour la mettre, à l'inverse de la première période. On avait travaillé cette semaine à l'entraînement le coup de pied sur l'ailier. Et on a exploité la munition au bon moment. Gagner à Montpellier est une vraie performance. Sur l'ensemble du match, on fait moins d'erreurs que Montpellier".

Nicolas Godignon (entraîneur de Brive): "Nous avons été dominés à l'impact, pris devant, avec une touche approximative, une montée défensive pas agressive. Nous avons été pris sur le combat, alors que c'était notre point fort. On a été perturbé sur les impacts, la conservation, le nettoyage, notre capacité à libérer rapidement, ce qui nous a empêché de jouer sur l'extérieur. On paye cher notre première mi-temps. Les garçons n'ont pas su se sortir de l'étreinte des Biarrots, et il y a de l'approximation dans la conservation du ballon.... Celui qui avait le plus envie a gagné. Nous n'avons pas maîtrisé notre sujet. Sur le plan comptable, nous avions constitué un matelas à même de gérer un faux-pas. On aurait aimé que ce ne soit pas contre Biarritz. Une bête blessée est dangereuse, on l'avait dit, il faut leur rendre hommage".

Christian Lanta (manager de Bayonne): "Je suis vraiment très satisfait de ce match. Ce n'est pas le hasard quand Grenoble gagne au Racing ou doit s'imposer à Montpellier. C'est un adversaire performant à l'extérieur, avec peu de failles, de l'impact et une bonne conquête. Après, je veux bien que Fabrice (Landreau) râle, mais on a su aller ce chercher cette victoire, notamment à 14, ou bien qu'étant beaucoup pénalisés. Il y a deux mois, le groupe aurait presque admis d'être battu. Aujourd'hui, il se révolte. C'est la grosse différence."

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?