Toulon en mode diesel

Par Rugbyrama
  • Drew Mitchell - toulon toulouse - 26 octobre 2013
    Drew Mitchell - toulon toulouse - 26 octobre 2013
Publié le Mis à jour
Partager :

Malgré une bonne résistance des Bordelo-Béglais, les Toulonnais ont fait la différence grâce à une seconde période parfaitement gérée (37-17).

Les Toulonnais voulaient profiter de la réception de Bordeaux-Bègles pour se rassurer. Une semaine après la défaite à Toulouse (13-12), ils ont eu du mal à rentrer dans leur match. Certainement encore groggy par cette deuxième contre-performance de suite, après un premier revers à Cardiff, il y a deux semaines. Bougés dans les secteurs importants du jeu, les hommes de Bernard Laporte ont mis le temps pour imposer leur jeu à une valeureuse équipe de l'UBB (37-17).

Chahutés en mêlée et régulièrement pris sur leurs propres lancers en touche, les champions d'Europe manquaient de concentration dans le premier acte. Au point de voir les Bordelo-Béglais tenter crânement leur chance et obtenir deux pénalités coup sur coup. Deux pénalités passées par Pierre Bernard qui permettait aux siens de rentrer aux vestiaires avec un score de parité (12-12, 40e).

Le rouleau-compresseur retrouvé

Certainement réveillés par Bernard Laporte à la pause, les Toulonnais prenaient petit à petit la mesure de leurs adversaires. Plus entreprenants, plus puissants et plus concentrés, ils imposaient lentement mais sûrement leur supériorité. C'est d'abord Matt Giteau, l'homme de ce début de saison du côté de la Rade, qui aplatissait après une percée dans l'axe des poteaux (19-12, 45e). Un premier essai qui venait sanctionner des Bordelais réduits à quatorze quelques secondes auparavant (carton jaune pour Le Bourrhis).

Sûrs de leur force, les coéquipiers de Mathieu Bastareaud enfonçaient le clou sur une magnifique diagonale de Wilkinson pour Ali Williams (27-12, 61e). Asphyxiés, les Bordelais parvenaient tout de même à répondre immédiatement par l'intermédiaire de l'inévitable Talebula, auteur de son septième essai de la saison (27-17, 64e). Anecdotique puisque Delon Armitage venait parachever le succès des siens sur la sirène (37-17, 80e). Un dernier essai tout en puissance, synonyme de la confiance et du niveau de jeu retrouvés par le RCT en seconde période.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?