Vosloo: "Brive est encore dans mon coeur"

Par Rugbyrama
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Passé par Brive, le troisième ligne sud-africain de Clermont, Gerhard Vosloo, garde une affection pour le CABCL, club qu'il affronte ce samedi lors du derby.

Après avoir passé trois années à Brive, les retrouvailles sont forcément encore un peu spéciales...

Gerhard VOSLOO: C'est effectivement toujours particulier pour moi d'affronter le CABCL. Quand je suis arrivé de Castres, ce club m'a accueilli à bras ouverts, m'a fait entièrement confiance et m'a permis de pleinement m'exprimer. J'ai encore quelques amis qui évoluent là-bas, j'ai aussi une maison en Corrèze, donc oui, Brive est encore dans mon coeur. Cela me fait plaisir de voir que le club réalise un très bon début de saison, il mérite d'être à ce niveau.

Clermont-Brive, c'est le derby du Massif Central, mais peut-on vraiment encore parler d'une rivalité entre ces deux clubs qui connaissent des trajectoires différentes ces dernières années ?

G.V.: Un derby restera toujours un derby. C'est le type de rencontres que tu veux gagner, que tu dois gagner. Quand j'évoluais encore à Brive et que l'on recevait l'ASMCA, la préparation de la semaine était bien spécifique. C'est un match où si tu ne réponds pas présent dans l'engagement et le combat, tes chances sont moindres de l'emporter. Et puis il y a cette suprématie aussi dans les tribunes pour les supporters. Ils ne veulent pas voir leur équipe perdre contre le voisin.

D'autant que l'ASMCA en a terminé avec sa parenthèse européenne et que sur le plan comptable, il manque des points au compteur avec cette défaite au Racing Métro (13-9) et la victoire (23-16) contre les Harlequins sans le point de bonus offensif...

G.V.: Le succès contre les Quins laisse un petit goût d'inachevé mais la page est d'ores et déjà tournée. Nous sommes dans l'obligation de remporter le match face à Brive pour ne pas nous laisser distancer au classement. Surtout que les Brivistes vont se déplacer au Michelin avec les dents longues et la volonté de faire un coup. A nous de répondre présent comme on a su le faire par intermittence face aux Harlequins.

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