Yachvili: "Pas satisfait de la performance de Biarritz"

Par Rugbyrama
  • Yachvili - Biarritz Bordeaux - 1 décembre 2012
    Yachvili - Biarritz Bordeaux - 1 décembre 2012
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Yachvili mécontent de la copie de Biarritz malgré la victoire, la déception de Blin ou la frustration de Ledesma... Les phrases marquantes du week-end.

Blin (entraîneur des avants d'Agen): "Ce n'est même plus de la frustration qu'on ressent... ça commence à faire beaucoup. Pourtant, après 20 minutes compliquées, on se remet en selle en conquête, on marque deux essais magnifiques et on revient dans le coup. Mais après, en seconde période, on se remet seul dans la difficulté. Je ne sais pas si le mot inquiétude est le plus approprié. On a décidé d'aller au bout avec ce groupe en qui l'on croit, mais on est encore trop loin dans la maîtrise nécessaire à l'extérieur. Une fois de plus, on fait le plus dur en revenant à 1 point à la pause et pourtant au final on en prend 40".

Cotter (entraîneur de Clermont): "On est vraiment frustré car même si nous n'avons pas fait une bonne première mi-temps, on méritait mieux sur l'ensemble du match. C'était un match compliqué à préparer car il a fallu jongler un peu avec notre effectif, entre ceux qui étaient fatigués et ceux qui manquaient de temps de jeu, mais on ne cherche pas d'excuse. Il va falloir que l'on se pose les bonnes questions avant la réception du Leinster la semaine prochaine (en coupe d'Europe) car nous avons commis des erreurs défensives qu'il ne faudra pas refaire face à la meilleure équipe d'Europe. On doit pouvoir se servir des enseignements de ce match pour produire une meilleure performance face au Leinster".

Ledesma (entraîneur des avants de Montpellier): "Quand on regarde la deuxième mi-temps, je crois que l'on a 80% de possession, deux essais qui n'ont pas été accordés pour des en-avant. Apparemment, ils y sont ! On s'est créé des opportunités que l'on ne concrétise pas et par la suite on se fait peur. Sur les vingt premières minutes, on n'existe pas, tout simplement. Si je pouvais expliquer pourquoi on n'est pas bien rentré dans le match, je serais le meilleur entraîneur du monde. Certains joueurs comme Mamuka (Gorgodze) ont changé la physionomie du match quand ils sont entrés. Après trois semaines d'arrêt, c'est vrai que c'est compliqué pour tout le monde de repartir. On dirait que Bayonne l'a mieux digéré que nous".

Bernad (troisième ligne de Bayonne): "On sent qu'il y a une bonne dynamique depuis un mois. On loupe le coche de peu à Grenoble. Là, on le loupe aussi face à une belle équipe de Montpellier. C'est regrettable parce que ça nous aurait fait du bien. On sait qu'on ne va rien lâcher, on est conscients de nos forces. On va continuer dans la même dynamique que l'on a maintenant. Ce qui s'est dit dans le vestiaire, c'est que nous sommes contents, car on a produit beaucoup de jeu en première mi-temps. En seconde mi-temps, on passe la majeure partie du temps chez nous, on subit, et malgré tout, on ne craque que jusqu'à la fin. Si on ne loupe pas le coche, surtout en première mi-temps où Marvin (O'Connor) loupe le ballon, peut-être que le match aurait basculé vers une autre physionomie. Mais c'est encourageant, car repartir d'ici, faire six heures de bus et avoir zéro point, ça aurait été vraiment dommage. Même si on a arraché le point du bonus, il faut se dire qu'on aurait pu faire mieux. Tout le monde s'investit, on apprend de plus en plus à se connaître. Le plus important, c'est que tout le monde soit sur la même longueur d'onde. Et c'est le cas en ce moment. "

Diarra (troisième ligne de Castres): "On les a peut-être pris de haut en début de match. Mais en deuxième mi-temps, on s'est repris. On a avancé, on s'est créé des occasions et on a réussi à marquer finalement. Tant mieux pour nous. A la mi-temps, dans le vestiaire, ça a été un peu chaud. Mais c'est normal étant donné la première mi-temps que l'on a fait. On a été nul. On s'est fait recadrer et ça a été bénéfique puisqu'on a gagné avec le bonus. On est dans une bonne dynamique. Mais on ne se prend pas la tête. En ce moment, on ne regarde pas les autres équipes. On se regarde nous et on verra ce qui se passe ensuite. En haut de tableau, ça commence à se détacher, mais on sait qu'il y a de grosses équipes derrière nous et qu'elles feront tout pour y être".

Szarzewski (talonneur du Racing-Métro): "Le match a été difficile, j'ai eu peur jusqu'au bout. Je suis content de la prestation de l'équipe, il fallait réagir après la défaite contre Mont-de-Marsan (le 10 novembre). On a montré un bel état d'esprit mais comme on se l'est dit dans le vestiaire, on n'a encore rien gagné, il faut rester humble. C'est mon premier essai avec le Racing, en plus face au Stade Français (son ancien club, NDLR), je suis vraiment content."

Laussucq (entraîneur du Stade français): "J'ai l'impression qu'on fait le plus dur. On revient bien dans le match après avoir été un peu amorphe en première mi-temps. On fait une bonne deuxième mi-temps dans le jeu, l'occupation, la défense. On arrive à passer devant les Racingmen que l'on sent un peu essoufflés. Et en cinq minutes, tout s'effondre, on perd le match et on perd le point de bonus défensif. Il y a des motifs de satisfaction car on a été capable de réagir. Mais j'ai l'impression d'avoir déjà vu ce genre de matches, à Clermont, à Toulon. On est souvent devant à la 75e et derrière à la 80e. Même si l'âge et le manque d'expérience peuvent justifier certaines choses, il faut qu'on grandisse."

Yachvili (demi de mêlée Biarritz): "Cette victoire est importante. Si on avait perdu ce soir, la suite aurait été compliquée, il aurait fallu se mettre la pression et gagner deux fois à l'extérieur. On n'est pas satisfait de notre performance, mais d'un point de vue comptable les 4 points sont là, ils sont pris et ils sont très importants pour la suite".

Lapeyre (trois-quarts aile de Toulon): "Ca a joué des deux côtés. Comme en début de rencontre, on n'arrivait pas à marquer sur les premiers temps de jeu, on a joué à fond les turnovers en mettant beaucoup de vitesse. Pour un match de reprise, sur un terrain lourd, il fallait surtout s'imposer avant de penser au bonus offensif. C'est ce que nous avons réussi à faire".

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