Steenkamp: "Toulouse, c'est chez moi"

Par Rugbyrama
  • Gurthro Steenkamp - toulouse toulon - juin 2012
    Gurthro Steenkamp - toulouse toulon - juin 2012
Publié le Mis à jour
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Appelé par le sélectionneur sud-africain Heyneke Meyer, le pilier toulousain Gurthrö Steenkamp révélait lundi dans Midi Olympique qu'il avait refusé de disputer les prochains Four-Nations (premier match le 18 août) pour rester avec le Stade toulousain en début de saison.

Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous n'allez pas disputer les Four-Nations alors que le sélectionneur sud-africain Heyneke Meyer vous a contacté ?

Gurthrö STEENKAMP: Après avoir discuté avec Heyneke Meyer, j'ai décidé de ne pas jouer pour les Springboks pour le moment. Ma priorité est de rendre au Stade toulousain tout ce qu'il m'a apporté lors de la dernière saison qui a été difficile en raison des blessures. Le club m'a beaucoup aidé, moi et ma famille, et je veux maintenant lui rendre toute son aide.

Jouerez-vous à nouveau pour l'Afrique du Sud ?

G. S.: Oui, dans le futur, je veux jouer pour les Boks. Mais, il faudra d'abord en parler avec le Stade toulousain et trouver un accord, tout en sachant que le club sera ma priorité. Je suis toujours fier de représenter mon pays. J'aimerais disputer la Coupe du monde 2015, si possible. Mais mon objectif est de la disputer en tant que joueur toulousain car je me sens ici chez moi et je me vois rester très longtemps à Toulouse.

Vous semblez déjà être très attaché au Stade toulousain...

G. S.: Je vois mon avenir à Toulouse. J'apprécie vraiment le rugby pratiqué ici, mais aussi les joueurs qui composent cette équipe et toutes les personnes qui travaillent au Stade toulousain. Quand tu joues à Toulouse, tu es comme un petit garçon qui s'apprête à jouer son premier match. Et puis j'ai découvert cette communion qui existe avec les supporters. Après la finale, c'était incroyable comment ils nous ont félicités. Je n'avais jamais vécu une telle expérience. Ce que j'ai vu en rentrant à Toulouse, notamment place du Capitole, m'a rendu encore plus humble. J'ai réalisé que nous ne représentions pas seulement une équipe mais toute une ville. A la fin de mes vacances, je me trouvais à l'aéroport de Johannesbourg pour prendre mon vol pour Toulouse et j'ai croisé des supporters sud-africains qui m'ont demandé où j'allais. Je leur ai dit que je rentrais à la maison. Toulouse, c'est chez moi.

Qu'est-ce que vous aimez à Toulouse ?

G. S.: C'est une ville tranquille, différente de la vie en Afrique du Sud où tout va trop vite. Ici, les gens sont vraiment supporters et leurs intentions envers les joueurs sont vraiment pures. Ils aiment et profitent de la vie. Shaun Sowerby et Daan Human nous ont beaucoup aidé à Gary Botha et à moi quand nous sommes arrivés. Ils étaient parfaitement intégrés et ils connaissent parfaitement la ville, le club et son environement. Avec Gary, nous avons envie d'être aussi bien intégrés qu'eux et c'est d'ailleurs pour cela que nous prenons des leçons de français toutes les semaines.

Votre prestation en finale a été déterminante, ne craignez-vous d'être attendu par vos adversaires cette saison ?

G. S.: La finale a été incroyable mais c'est du passé. Maintenant, c'est une nouvelle saison qui débute. Dans la vie, ce qui compte, ce n'est pas ce que tu as accompli, mais ce que tu vas accomplir. Tout repart à zéro et mon premier challenge sera d'être dans l'équipe et de pouvoir apporter quelque chose au Stade toulousain.

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