Toulon s'en sort bien

Par Rugbyrama
  • Jonny Wilkinson - toulon stade français - 1 novembre 2012
    Jonny Wilkinson - toulon stade français - 1 novembre 2012
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Mal embarqués après un essai du Stade français dans les dix dernières minutes, les Toulonnais ont conservé leur place de leader grâce à Wilkinson (24-19).

En disant que Toulon, leader incontestable du Top 14 avec huit victoires en neuf journées, a manqué de vaciller dans son antre de Mayol, on pourrait croire à une mauvaise blague. Et pourtant, même victorieux de leurs trois premières réceptions avec le bonus offensif, les Varois ont bien failli voir le couperet tomber face au Stade français, qui les a quelque peu fait redescendre du nuage qui les porte depuis le début de la saison. Difficile à croire quand on sait que les hommes du tandem Auradou-Laussucq voyagent souvent très mal, même si le déplacement à Clermont il y a quelques semaines (25-28) avait laissé entrevoir une nette amélioration à ce niveau. Ils voulaient se tester, ils sont désormais fixés sur leur capacité à accrocher les meilleurs.

En effet, habituellement en verve au niveau offensif avec plus de cinq essais de moyenne à la maison, les Toulonnais sont cette fois-ci restés muets. Ne parvenant pas à réellement enchaîner dans le jeu face à des Parisiens très solides en défense et présents dans les rucks, ils s’en sont remis à Wilkinson, leur capitaine, impeccable au pied (8/9) et surtout auteur de tous les points des siens.

Passé proche du très gros coup de la journée, le Stade français s’est montré un peu trop indiscipliné, notamment dès le retour des vestiaires. Pourtant, malgré les quatorze pénalités concédées (7+7) contre neuf (4+5) pour le RCT, ce sont surtout les trois échecs de Dupuy et un poteau de Plisson sur une tentative de drop qui manquent au moment du décompte final.

Sonné, le RCT accélère

Car, si Toulon a toujours fait la course en tête (12-6, 40e ; 18-6, 53e), la donne aurait pu être bien différente avec un peu plus de réussite. Porical, avec deux pénalités (58e, 69e, 18-12) en a apporté la preuve, d’autant que Bonneval plongeait Mayol dans un profond sentiment d’inquiétude sur un contre de 90 mètres (18-19, 71e).

Loin d’être géniaux jusqu’alors, les Toulonnais ont alors mis le coup d’accélérateur nécessaire pour éviter d’en arriver à une situation indigne de leur standing. Deux pénalités de Wilkinson plus loin (74e, 77e), ils s’assuraient la victoire, laissant aux Parisiens, venant leur rappeler qu’il n’y avait pas de match facile, un bonus défensif amplement mérité et encourageant. Du côté du RCT, quand on connaît la politique de la maison, il y a fort à parier que ce succès, forcément le plus poussif de la saison à domicile, va susciter quelques recadrages.

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