Porical: "J'étais habitué aux sifflets à Aimé-Giral"

Par Rugbyrama
  • Jerome Porical - perpignan Stade français - 22 fevrier 2013
    Jerome Porical - perpignan Stade français - 22 fevrier 2013
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De retour pour la première fois à Aimé-Giral sous un autre maillot que celui de l'Usap samedi soir, le Catalan pure souche et désormais arrière du Stade français, Jérôme Porical, a vu la sixième place s'éloigner après le revers des siens (16-32). Il est revenu également sur l'accueil particulier du public perpignanais...

Quel sentiment vous laisse cette défaite à Perpignan ?

Jérôme PORICAL : Je ne vais pas vous cacher que nous étions venus ici avec des ambitions, puisque Perpignan est un concurrent direct pour la place de sixième. Nous venions chercher des points et, en fin de compte, nous repartons d’Aimé-Giral sans le moindre. Cela nous promet une fin de saison très délicate.

Voulez-vous toujours croire en la qualification ?

J.P. : Oui, il le faut. Il nous reste six ou sept matchs, dont deux réceptions coup sur coup. Nous ferons les comptes à la fin. Une chose est sûre, nous ne sommes pas en position de force. Perpignan et le Racing sont loin devant nous. Pour les rattraper, il faudra gagner à l’extérieur, engranger des succès bonifiés à domicile… Ce sera très dur, c’est sûr.

Vous qui avez si longtemps porté le maillot de l'Usap, comment avez-vous appréhendé ce premier retour à Aimé-Giral d’un point de vue personnel ?

J.P. : Sur le plan émotionnel, ce fut très particulier. Je dois reconnaître que j’ai assez mal dormi dans la nuit de vendredi à samedi. Après, tout s’est bien passé, et j’ai finalement ressenti l’excitation de jouer contre des copains. La pression a laissé place au plaisir, et ce fut un moment agréable.

Avez-vous été affecté par les sifflets de certains spectateurs d’Aimé-Giral à votre encontre ?

J.P. : Non, car j’étais déjà habitué à les entendre quand j’évoluais avec l’Usap, donc cela ne m’a pas trop perturbé.

N'êtes-vous toutefois pas amer par rapport à l’accueil du public catalan ?

J.P. : Non, du tout. Je n’ai pas compté le nombre de fois où je me suis fait siffler quand je jouais ici. C’est une mentalité particulière. Je n’y fais pas attention, et cela ne m’a pas atteint.

Vous portez tout de même les stigmates d’un combat viril… mais correct ?

J.P. : (Rires) Il fallait se donner un minimum tout de même ! L’important était le résultat. Tant pis, on verra bien.

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