Poitrenaud: "Nous sommes passés en mode soldat"

Par Rugbyrama
  • Clement Poitrenaud - toulouse bayonne - 23 fevrier 2013
    Clement Poitrenaud - toulouse bayonne - 23 fevrier 2013
Publié le Mis à jour
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Probablement aligné au centre pour le déplacement au stade de France, Clément Poitrenaud estime que la série de quatre déplacements à venir doit donner le ton de la fin de saison du Stade toulousain.

Affronter le Racing-Metro au stade de France est-il être anodin ?

Clément POITRENAUD: Colombes, c'est sympa, mais jouer au stade de France c'est toujours impressionant, cela met du piment. Bien sûr, s'il n'y a que 20 000 spectateurs, c'est un peu glauque, mais je ne pense pas que ce soit le cas ce week-end. C'est bien, cela amène une saveur particulière. D'autant que je n'y suis pas allé souvent cette année (sourire).

Toulouse a-t-il ciblé certaines rencontres lors de la série de quatre déplacements qui se profile, ou jouerez-vous tous les coups à fond ?

C.P: C'est au patron qu'il faut poser la question... Ce que je peux vous dire, c'est qu'à moins d'être irrésistible et de tout gagner pendant que Toulon ou Clermont s'écroule, la phase finale passera probablement pour nous par un barrage. A domicile ou à l'extérieur, les prochaines rencontres nous serviront à le déterminer... A ce stade de la saison, on ne calcule plus grand-chose. On se met en mode soldat, et on essaie de donner le meilleur.

Que vous inspire votre adversaire du week-end ?

C.P: Le Racing-Métro, c'est la meilleure équipe du moment, qui est invaincue sur la phase retour. Cela donne l'ampleur de la tâche qui nous attend samedi. Nous n'avons pas grand-chose à perdre au stade de France. Quelque part, cela veut dire que nous sommes devenus une équipe moyenne... Mais aujourd'hui, c'est ce que l'on est. On n'a que ce que l'on mérite, et aujourd'hui on ne mérite pas ce classement. Le Racing a toutes les raisons d'être confiant. Quant à nous, il faudra essayer de nous concentrer sur le moment présent.

Si Toulouse n'a pas réussi collectivement un match-référence la semaine dernière contre Paris, en revanche, le fond de terrain que vous avez formé avec Yoann Huget et Vincent Clerc s'est avéré très efficace... Ces sensations vous ont-elles redonné la confiance en vue de la fin de saison ?

C.P: Nous nous sommes beaucoup investis dans les contre-attaques, tous les quatre, avec également Maxime Médard qui a amené sa pièce à l'édifice en fin de partie. Je pense que nous allons tourner comme ça jusqu'à la fin de la saison. Et pour ce qui est de dimanche dernier, on peut dire que nous nous sommes régalés. Nous nous sommes bien trouvés, même s'il faut convenir que le jeu au pied des Parisiens nous y a bien aidé... cela faisait un moment que nous n'avions pas joué ensemble, nous étions contents de nous retrouver. C'étaient les consignes, qui m'ont un peu rappelé celles de l'école de rugby, lorsqu'on nous interdisait de taper... cela nous a permis de débloquer la situation. Mais contre le Racing-Métro, on peut s'attendre à un jeu au pied plus précis, et un match complètement différent.

Contrairement aux autres, vous pouvez également être aligné au centre, comme en fin de match contre Paris...

C.P: Lorsque Yann David et Florian Fritz seront de retour, les entraîneurs seront bien pourvus au poste... Mais s'il faut y dépanner comme en fin de match la semaine dernière, je m'y suis senti plutôt bien. Comme je ne fais pas 110 kg, je peux y apporter quelque chose de différent, un peu de vitesse... Cela peut constituer une alternative.

Après ce match à Saint-Denis, vous allez vous déplacer en championnat à Clermont et Montpellier, sans oublier Perpignan en Amlin Cup. Autrement dit, vous allez jouer pendant un mois loin d'Ernest-Wallon... cette période peut-elle s'avérer fondatrice en vue des phases finales ?

C.P: Quand il faut se déplacer, les contextes sont toujours un peu hostiles... Même si nous sommes aujourd'hui des outsiders, aux yeux de nos adversaires, nous demeurons quand même le Stade toulousain. Cette série de rencontres va nous demander de l'énergie, mais sera en même temps une bonne préparation pour les phases finales. Nous allons voir ce que nous avons dans le ventre.

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