La frayeur du Racing

Par Rugbyrama
  • Bianchin - Racing Bayonne - 16 février 2013
    Bianchin - Racing Bayonne - 16 février 2013
Publié le Mis à jour
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Le Racing enchaîne un cinquième succès de suite en championnat mais a dû batailler ferme face à des Bayonnais valeureux mais qui ont fini par craquer (15-10).

Le stade de Colombes a longtemps retenu son souffle avant de célébrer la victoire de ses protégés. Car malgré une certaine domination, le Racing-Metro a en effet dû attendre les dernières minutes pour finalement faire la différence (15-10). La faute à un Aviron bayonnais accrocheur et désireux d'exploiter la moindre faille. Pourtant, même privé de leur première ligne, retenue dans les différentes sélections, les Racingmen ont pu s'appuyer sur une mêlée conquérante pour prendre l'ascendant sur leur adversaire. Mais malgré une possession du ballon à leur avantage, les partenaires d'Antoine Battut se sont montrés trop maladroits pour déstabiliser le solide rideau défensif basque. Seules quelques envolées de Juan Martin Hernandez sur l'aile ont un temps laissé présager à des actions d'envergure dans le camp francilien. Las, la sortie prématurée de l'Argentin, ménagé après une alerte à une cuisse (13e), s'est rapidement faite ressentir au sein d'une équipe qui a rendu beaucoup trop de ballons pour espérer creuser l'écart au tableau d'affichage.

Rokocoko, première !

Tant et si bien que, malgré des difficultés en conquête, notamment en touche, l'Aviron n'a jamais été décroché dans cette rencontre engagée. Les Basques pouvaient ainsi s'appuyer sur des Spedding, O'Connor et Lovobalavu entreprenants pour exploiter les ballons de récupération et ainsi semer le doute dans les esprits franciliens. S'ils ne parvenaient pas à se montrer plus réalistes que leurs adversaires, les Bayonnais entrevoyaient toutefois l'exploit. D'autant qu'un signe du destin allait émailler la rencontre: le premier essai de Joe Rokocoko en Top 14 depuis son arrivée au Pays basque, il y a dix-huit mois. Bayonne venait de virer en tête à dix minutes du coup de sifflet final (9-10, 69e).

Un avantage de courte durée, Jonathan Wisniewski assurant cette victoire sans essai du Racing grâce à deux nouvelles pénalités (71e, 77e), alors que ses coéquipiers avaient remis un coup d'accélérateur. D'autant plus frustrant pour les Basques qu'ils ont laissé échapper neuf points au pied ce samedi. Beaucoup trop pour espérer une seconde victoire à l'extérieur cette saison, qui leur aurait permis de se replacer quelque peu dans le ventre mou du Top 14. Un championnat dans lequel le Racing enchaîne pour sa part un cinquième succès de rang, et reste ainsi au contact des places qualificatives.

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