Wynand Olivier, un Springbok affamé

Par Rugbyrama
  • Eurosport
    Eurosport
Publié le
Partager :

Membre de la longue liste de recrues montpelliéraines, le trois-quarts centre Wynand Olivier sera très attendu cette saison. Le club héraultais compte beaucoup sur le talent de ce Springbok qui a tout gagné dans l’hémisphère sud.

De la même manière que Toulon a enrôlé Bryan Habana, Montpellier a fait l’acquisition d’un champion du monde 2007 pour renforcer sa ligne de trois-quarts, en vue de la saison prochaine. Moins connu que l’ailier aux 50 essais en matchs internationaux, Wynand Olivier (30 ans, 37 sélections) n’en reste pas moins un trois-quarts centre aux qualités indéniables et au palmarès long comme le bras. Après neuf saisons au sein de la province des Blue Bulls et une courte pige japonaise l’année dernière, le triple vainqueur du Super Rugby a détaillé sur le site du club héraultais les raisons de sa venue en France. Comme il le reconnaît volontiers, l’aura de Fabien Galthié n’y est pas étrangère. "Lorsque j’étais plus jeune, je regardais Fabien Galthié jouer pour la France. C’était un joueur intelligent qui avait une compréhension du jeu exceptionnelle et un sens du leadership inné. J’ai vraiment hâte d’apprendre de lui et de lui prouver qu’il a pris la bonne décision en m’intégrant à son collectif."

En France pour gagner de nouveaux titres

Malgré son expérience des grands rendez-vous, Olivier compte d’abord se faire tout petit et il arrive au MHR en toute modestie avec un seul objectif : remplir son armoire à trophées. "J’ai eu le privilège de remporter trois fois le Super Rugby et de faire partie de l’équipe qui a gagné la Coupe du Monde. Je sais quelles sont les exigences requises pour gagner des titres et je ne viens à Montpellier pour rien d’autre que cela. J’espère pouvoir jouer un rôle et apporter ma pierre à l’édifice que l’équipe est en train de construire. Je viens avec l’envie de gagner le respect de mes futurs coéquipiers et je sais que cela se jouera sur ce que je démontrerai sur le terrain."

Des origines françaises

S’il est loin d’être la seule recrue à débarquer dans l’Hérault (Montpellier comptera dix nouveaux arrivants), l’ancien Springbok espère que l’alchimie va vite opérer entre les nouveaux et les anciens. Bien qu’il ne parle pas encore la langue de Molière, Olivier confie qu’il fera tout pour l’apprendre le plus vite possible, se rappelant au bon souvenir de ses origines familiales. "Mes ancêtres étaient français, j’espère donc que cet ADN qui coule dans mes veines me permettra d’apprendre à parler très vite la langue et à me faire comprendre."

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?