Paillaugue: "Encore beaucoup de choses à apprendre"

Par Rugbyrama
  • Benoit Paillaugue - Montpellier - 11 janvier 2013
    Benoit Paillaugue - Montpellier - 11 janvier 2013
Publié le Mis à jour
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Repositionné à la mêlée après avoir été formé à l’ouverture, le Montpelliérain, Benoît Paillaugue, s’avoue ravi et estime avoir encore une marge de progression.

Avec déjà treize titularisations cette saison en championnat au poste de demi de mêlée, Benoît Paillaugue (25 ans), s’est fait une place au sein de l’effectif de Montpellier. Pourtant la transition de l’ouverture à la mêlée n’a pas été facile à digérer pour ce numéro 10 de formation, poste où il a fait ses classes à La Rochelle, Paris et Auch avant d’être repositionné lors de l’arrivée de Fabien Galthié au MHR. "Je suis ravi de ma saison où je m'épanouis. Je bénéficie de beaucoup de temps de jeu. Comme je ne vis que ma troisième saison à ce poste, j'ai encore beaucoup de choses à apprendre", a-t-il confié.

Paillaugue: "Je prends moins de coups"

En concurrence avec Julien Tomas, il a désormais gagné la confiance de ses entraineurs et de ses dirigeants, prolongeant même en décembre son aventure héraultaise pour les trois prochaines saisons. "Il fait ses matches, progresse sur le plan technique, commence à avoir l'expérience au poste. Il est régulier après un début difficile", a confirmé son entraîneur, Fabien Galthié, ancien demi de mêlée international (64 sélections).

"J'ai été formé à l'ouverture, où je préférais évoluer en raison de la liberté offerte dans le jeu. Quand Fabien est arrivé, on a décidé de changer de poste. J'ai été repositionné à la mêlée car mon gabarit (1,70m, 70 kg) correspond plus au profil d'un numéro 9 et je prends moins de coups. Je joue à la mêlée par nécessité, mais je m'épanouis", a assuré Paillaugue. Avant de continuer: "Je suis reparti de zéro à 22 ans. J'ai passé des moments difficiles quand je ne jouais pas du tout. J'étais même dégoûté. Mais, on m'a appris à ne pas lâcher. Je tiens cette force mentale de mes parents, qui ont un petit gabarit et ont pratiqué le sport de haut niveau. Je me suis forgé un caractère trempé".

Elissalde comme modèle

Originaire de La Rochelle, Benoît Paillaugue avoue bien volontiers se servir de l’exemple de Jean-Baptiste Elissalde, ancien numéro 9 international et ami de sa famille, comme modèle : "Je me suis inspiré de Jean-Baptiste auquel je renvoyais les ballons quand il s'entraînait. Il a fait une grande carrière internationale alors que personne n'y croyait. Au fond, j'essaie de véhiculer l'idée que tous les gabarits peuvent jouer au rugby". Le joueur de poche du MHR est même prêt à suivre l'exemple d'Elissalde jusqu'à l'échelle de l'équipe de France. "J'y pense un peu car c'est un objectif personnel comme tout joueur de rugby. Pour l'instant, je me concentre sur la grosse fin de saison de mon équipe". En effet, le MHR n’a pas encore en poche son billet pour les barrages.

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