Classement des meilleurs talonneurs de la saison
Poursuite de notre Top 5 des meilleurs joueurs du Top 14 poste par poste avec ce jeudi les talonneurs. Pas moins de quatre français ont retenu notre attention.
1: Ole AVEI (Bordeaux-Bègles) – À l’image de son équipe, le talonneur d’origine néo-zélandaise de l’UBB, devait confirmer une première saison de haute volée. Individuellement, Ole Avei a tout simplement était époustouflant. Débordant d’énergie (parfois un peu trop, recevant trois cartons jaunes), il a joué la grande majorité des matchs de sa formation (20 titularisations en Top 14), et a toujours été fringant. Sa puissance (115kg) a fait très mal aux défenses adverses et il s'est distingué en étant l'un des leaders offensifs de l'UBB. En conquête, il demeure très propre. Auteur de six essais, l’international samoan (10 sélections) a donc confirmé tout le bien qu’on pensait de lui. À 29 ans, Avei est tout simplement indispensable et sans lui, Bordeaux-Bègles n’est pas la même équipe (aucune victoire quand il n’est pas titulaire).

2: Dimitri SZARZEWSKI (Racing-Métro) – Arrivé à l’intersaison au Racing-Métro, le talonneur international du XV de France, Dimitri Szarzewski (30 ans ; 69 sélections), a effectué une saison de haute volée. Toujours bouillonnant et incisif, surtout lors des phases défensives, il n’a pas mis longtemps à s’acclimater à son nouveau club. Le Biterrois a pris une réelle ampleur en corrigeant notamment ses problèmes de lancer. Longtemps dans l’ombre d'Ibanez et Servat en équipe de France, Szarzewski semble désormais bien plus qu’un impact player…
3: Benjamin KAYSER (Clermont) – Même si sa saison en Top 14 a été saccadée (notamment à cause du Tournoi des 6 nations), les performances du talonneur clermontois n’ont jamais manqué de saveur. Physiquement, sa progression est impressionnante. Rarement pris en défaut dans le défi physique, Benjamin Kayser (28 ans ; 17 sélections avec les Bleus) a atteint un niveau intéressant pour la suite. Une des valeurs sûres de Clermont, d'autant qu'il est performant dans le secteur de la conquête.

4: William SERVAT (Toulouse) – Officiellement, il avait mis un terme à sa carrière de joueur à l’issue de la saison dernière. En réalité, l’entraîneur des avants du Stade toulousain (49 sélections) a été plus souvent sur le terrain qu’en dehors. Et on comprend pourquoi. Avec douze titularisations en Top 14, sa double casquette ne l’a pas empêché de réaliser des matchs de très haut niveau. Puissant, dur au mal, redoutable en mêlée fermée, il a apporté une régularité en touche, secteur où le club a péché lorsqu'il ne jouait pas. On oublierait presque ses 35 années.
5: Jean-Charles ORIOLI (Toulon) – À seulement 23 ans, le talonneur des champions d’Europe toulonnais, Jean-Charles Orioli, est l’une des révélations de ce championnat. Gêné par une blessure en fin de saison, il n’a pu prétendre à une place de titulaire pour les phases finales, place qu’il semblait ne plus vouloir lâcher (9 titularisations en Top 14). Toujours incisif dans ses percussions, il a su se fondre dans l’armada du RC Toulonnais et est apparu largement au niveau de ses coéquipiers. Après avoir bien appris aux côtés de Sébastien Bruno, il est désormais aux portes de l’Équipe de France.

Et aussi: David Roumieu (Bayonne), Brice Mach (Castres).
Retrouvez vendredi notre Top 5 des piliers droits et votez pour le meilleur de la saison.
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