Biarritz, l’obstination pour seul salut

Par Rugbyrama
  • Imanol Harinordoquy - 30.12.2012 - Mont de Marsan
    Imanol Harinordoquy - 30.12.2012 - Mont de Marsan
Publié le Mis à jour
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Distancés dans la course à la phase finale, les Biarrots (dixièmes avec 43 points) veulent continuer à croire en leurs chances, qui ne tiendront que s’ils s’imposent contre Clermont ce week-end. Et le Challenge européen se profile...

Les Basques seraient-ils têtus ? On se gardera bien de répondre à cette question. Mais force est de constater qu’ils s’accrochent comme des beaux diables à ce mince espoir de qualification. Et pour ce faire, le capitaine Imanol Harinordoquy accepte volontiers de jouer les rôles de prof de maths: "Mathématiquement ce n’est pas mort, on peut toujours se qualifier pour les phases finales. Nous avions deux matchs importants face à Castres et à Bayonne qui auraient pu nous permettre de titiller la dernière place qualificative, mais nous avons perdu le premier et fait match nul au second. Nous voici à 12 points de la sixième place sachant qu’il nous reste des gros matchs à venir. Il faudrait un sans-faute et que les 4 équipes au-dessus de nous réalisent toutes des contre-performances pour que l’on aille en phase finale… ", expose le Basque sur le site de la LNR.

C’est une évidence, Bairritz a fait ses comptes. Maintenant, il va falloir capitaliser. Tout commence ce week-end, avec la réception de l’ogre clermontois qui, naturellement, force l’admiration: "En tant que club pro, Clermont est l’un des clubs les plus au point et ce, à tous les niveaux. Ils sont exemplaires en terme de régularité. Chaque saison ils sont présents au moment des phases finales", reconnaît Harinordoquy. Au point d’en faire un complexe d’infériorité ? "Aujourd’hui, c’est difficile de se battre contre Toulon, Clermont, Toulouse ou Montpellier. Ils ont des effectifs conséquents et élargis. Nous ne luttons pas avec les mêmes armes mais sur un match on peut rivaliser, battre n’importe qui et notre groupe est capable d’aller chercher quelque chose". Obstinés, vous dites ?

Et l’Europe ?

Et si ce "quelque chose" était le fait de conserver leur titre européen ? Vainqueurs de l’Amlin Cup l’année dernière aux dépens de Toulon, les hommes du président Blanco avaient, de cette manière, décroché leur ticket pour la H Cup. S’ils venaient à manquer leur objectif de la sixième place, la victoire de la deuxième compétition européenne serait donc la seule issue possible. Le 4 mars prochain, les Biarrots iront défier les Cherries and White de Gloucester en Angleterre. Une échéance qu’ils ont forcément quelque part dans un coin de la tête, comme l’évoquait Damien Traille sur le site du club basque: "Nous allons tout faire pour conclure cette saison comme il se doit, avec des victoires pour terminer en beauté et aussi préparer ce quart d'Amlin Challenge Cup à Gloucester". Là encore, les Basques devront se montrer obstinés pour défaire l’actuel cinquième du championnat anglais qui, lui aussi, voit double quant à ses objectifs: l’Europe, et le championnat domestique. A moins qu’ils ne tombent sur plus têtus qu’eux...

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