Tout sauf nul...

Par Rugbyrama
  • Essai d'Alexis Palisso lors de Toulon-Clermont
    Essai d'Alexis Palisso lors de Toulon-Clermont
Publié le Mis à jour
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Au terme d'un énorme combat, Toulon et Clermont n'ont pas pu se départager au Vélodrome de Marseille (26-26). L'ASMCA, remaniée, passe près de l'exploit.

C'était l'occasion de montrer sa supériorité. D'enfin savoir qui de Toulon ou Clermont est le plus fort. Le leader face à son dauphin. Les deux équipes françaises qualifiées pour les demi-finales de la H Cup. Comme pour rendre cette fin de saison encore plus incertaine, les deux machines du Top 14 ne sont pas parvenues à se départager. Après ce choc digne d'une rencontre de Coupe d'Europe, personne n'y voit plus clair. Le Rugby Club Toulonnais et l'ASM Clermont Auvergne ont offert un énorme spectacle aux 39.000 spectateurs présents au stade Vélodrome de Marseille.

Se rendant coup pour coup en prenant soin d'ajouter un final insoutenable avec une dernière pénalité manquée par Jonny Wilkinson à près de 58 mètres. La balle de match (26-26, 80ème). S'il fallait cependant choisir un vainqueur, ce serait certainement Clermont qui l'emporterait aux points. Vern Cotter avait procédé à quatorze changements par rapport à l'équipe victorieuse face à Montpellier, la semaine passée, en quart de finale de H Cup. Bernard Laporte, lui, avait quasiment aligné le même XV de départ que celui vainqueur contre Leicester. Avec une équipe remaniée, les Jaunards sont donc passés tout près de l'exploit.

Toulon reste leader

Dans la foulée d'un Noa Nakaitaci omniprésent, Clermont, auteur d'une première mi-temps de très haute voltige, prenait le large au tableau d'affichage. A l'image de ses compatriotes Nagusa et Vakatawa (1 essai pour le premier, trois pour le second), très en vue ce week-end, l'ailier fidjien s'est offert un doublé. Après un essai inscrit pratiquement en solitaire (coup de pied à suivre, pression, récupération), il profitait d'un bon travail de son équipe pour se coucher une seconde fois dans l'en-but (10-20, 35e). Malgré ce retard à l'allumage, Toulon ne paniquait pas. Jamais. Et c'est aux abords de l'heure de jeu que le match était complètement relancé. La faute à une passe téléphonée de Benson Stanley, qui permettait à Alexis Palisson de se coucher dans l'en-but (20-20, 46e). Personne ne voulait lâcher. Delany et Wilkinson se répondaient chacun à leur tour. Réussite ou échec, les deux ouvreurs ne se lâchaient pas d'une semelle.

On approchait de la fin du match, le score était toujours de parité (23-23, 65e). Les deux équipes continuaient d'envoyer du jeu sans se poser de questions. Pas de calcul, seulement du plaisir. Comme pour rendre les dernières minutes encore plus haletantes, Matt Giteau rentrait une nouvelle pénalité de l'égalisation avec l'aide du poteau (26-26, 75e). La suite, on la connait. Jonny Wilkinson avait la victoire au bout du soulier et le vent dans le dos. Mais le ballon mourrait au pied des poteaux sur la sirène. Ce match n'a pas su désigner de vainqueur. Statut-quo en tête du championnat, le RCT conserve les commandes. Mais le parfum de phases finales et de Coupe d'Europe qui régnait ce dimanche à Marseille, a sûrement dû enivrer plus d'un spectateur.  

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