Racing, le grand huit

Par Rugbyrama
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Publié le Mis à jour
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Après une huitième victoire de rang à Montpellier, les Racingmen ont pris une sérieuse option sur la qualification en phases finales (17-15).

Le Racing est bel et bien candidat. A quoi ? Aux barrages d’une part, et plus si affinités. Les Franciliens restaient sur sept succès en championnat. En voilà un huitième en terre héraultaise. Un succès qui a de la gueule et qui vient confirmer une forme étincelante. D'un vendredi à l'autre, l'ennui n'est pas forcément répétitif, référence au derby basque (6-6). Entre deux prétendants aux barrages, le spectacle était au rendez-vous à Yves-Du-Manoir. Le Metro de Quesada – en opposition à celui de ces prédécesseurs – est parfois une ode au rugby, donnant au ballon un mouvement perpétuel. Déjà auteur de deux essais à la pause, le RM92 avait mis la main sur le ballon et marqué au fer rouge des Montpelliérains dépassés en défense. Les hommes de Fabien Galthié avaient mis le feu dès la première minute (essai tout fait, intercepté par Hernandez qui sera rattrapé à l’autre bout du terrain). Puis lors de la dernière lors d’un siège de l’en-but ciel et blanc, mais en vain.

Une première mi-temps d’enfer

Dans le sillage d'un Juan Imhoff capable de créer des brèches là où il n'y en a pas, le Racing a frappé un gros coup sur la pelouse des Héraultais. Capable de mobiliser dans l'axe les défenseurs avec la puissance des Ghezal, Matadigo ou Le Roux, le club francilien envoyait ensuite beaucoup de jeu au large. Matadigo était le premier à conclure un mouvement initié par Chavancy (20e, 0-7). Les avants étaient ensuite au relais sur une succession de passes à hauteur dans le bon tempo pour envoyer leur troisième ligne centre à l’essai. Puis, juste avant la mi-temps, Imhoff créait une première brèche dans la défense. Après un autre point de fixation, Matadigo trouvait Chavancy en bout de ligne d'une belle passe lobée (38e, 3-17). Le score aurait même pu être bien plus lourd si les buteurs du Racing avait été plus en réussite. Olly Barkley échouait deux fois (7e, 11e) Descons à une reprise également.

Montpellier y a cru jusqu’au bout

Mais le score du Racing ne bougera plus. Lors de la reprise, on voyait des Montpelliérains revigorés et bien décidés à montrer qu’ils n’abdiqueraient pas. Il fallait s’en remettre à la botte de Benoît Paillaugue – excellent au poste d’ouvreur – pour grappiller des points au tableau d’affichage. A la 44ème et la 56ème, il redonnait un peu d’espoir à son équipe (9-17). Mais le Racing n’était qu’à un essai du bonus offensif. Cela donnant encore plus d’attrait à cette fin de rencontre. Paillaugue maintenait l’espoir grâce à deux autres pénalités (61ème, 72ème, 15-17), assurant le bonus défensif. Le Racing, manquant de fraîcheur, subissait coup sur coup. Les minutes ont sûrement été bien longues pour les Ciel et Blanc. Mais cravachant en défense, le RM92 pouvait exulter au coup de siffler final. Il avait tenu. Battu au passage un concurrent direct. Avec ce huitième succès de rang, au terme d’un gros match de rugby, il faut désormais se demander jusqu’où peuvent aller les hommes de Gonzalo Quesasa…

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