Le Stade français a fait front

Par Rugbyrama
  • Geoffrey DOUMAYROU - stade français bordeaux bègles - 16 fevrier 2013
    Geoffrey DOUMAYROU - stade français bordeaux bègles - 16 fevrier 2013
Publié le Mis à jour
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Réduits à quatorze en première période, les Parisiens ont fait preuve de solidarité pour résister aux assauts des Bordelo-Béglais (30-14).

Il y a parfois des jours comme ça, où le score ou le résultat n'ont pas vraiment d'importance. Par le truchement d'évènements improbables, le sort d'un match est parfois d'une insignifiance telle que l'on préfère s'attacher aux détails. C'est le cas de ce Stade Français-Union Bordeaux-Bègles. Pourquoi ? En raison de deux faits de jeu survenus presque coup sur coup en fin de première période. À ce propos, on ne louera jamais assez les vertus et l'immense talent de joueur de Sergio Parisse. C'est le type même du joueur dont on dit qu'il "pue" le rugby. Capitaine exemplaire de sa sélection et de son club, toujours courtois. Personne ne s'explique ce samedi cette expulsion de la 35e minute, pour une insulte apparemment proférée à l'encontre de l'arbitre monsieur Cardona et dont l'intéressé s'est vivement défendu. On n'en saura pas plus, les images ne donnant pas d'indications sur les propose tenus.

Et que dire de cet essai marqué dans la foulée de ce premier incident ? Sur un ballon rapidement joué en touche, les Parisiens utilisaient le ballon donné par un ramasseur de balle mais qui n'était pas le bon. Et profitaient de l'erreur d'inattention du corps arbitral pour aller marquer le deuxième essai, celui qui scellait le résultat du match (39e, 24-6 score à la pause). Sur le banc de touche, Vincent Etcheto était fou furieux et le faisait savoir.

Sans-faute de Dupuy

Que dire du reste de ce match ? Que Paris a réalisé une très grosse entame, notamment par ses avants omniprésents sur les points de rencontres et ultra-solides sur les impacts. Le pack Noir et Rose a littéralement mis sous l'éteignoir une équipe de Bordeaux-Bègles visiblement pas dans son assiette ce soir. En fer de lance, Sergio Parisse (toujours lui !) auteur d'une première demi-heure éclatante (récompensée par un essai groupé) et un Aled De Malmanche au four, au moulin, et auteur d'un essai en bout de ligne (5e, 7-0). Une fin de mi-temps plus que confuse a visiblement fait perdre de leur sérénité aux Bordelo-Béglais qui ont par la suite fait preuve de beaucoup d'indiscipline, surtout dans le jeu au sol. Les joueurs du président Laurent Marti ont permis au buteur parisien Julien Dupuy de briller : avec un sans faute et 15 points au compteur, il a été le poisson-pilote de son équipe ce soir.

Les Bordelo-Béglais étaient bien trop prévisibles pour inquiéter cette solide équipe de Paris qui même à quatorze n'a jamais vraiment été en danger ce samedi. L'essai de Julien Rey à la 49e minute étant un peu l'arbre qui cache la forêt : la formation entrevue n'avait rien à voir avec celle, tellement brillante, de la semaine dernière contre Toulon. Au final, une victoire 30 à 14 méritée pour un Stade Français appliqué et opportuniste, mais sans bonus offensif. Le carton rouge de Sergio Parisse aurait pu ébranler cette équipe, mais elle a su montrer des ressources mentales suffisantes pour maitriser une timide équipe de l'UBB. Cette dernière repart franchement frustrée de ce déplacement parisien et on entendra encore parler longtemps de cette fameuse fin de mi-temps...

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