Le maître et l'élève
Choc explosif entre Toulouse et le Racing ce vendredi, deux formations aux packs surpuissants, symbolisés par Servat et Szarzewski. Les duels du match.
Servat-Szarzewski
Ils se connaissent par cœur. Durant de longues années, Szarzewski a même été la doublure de Servat en équipe de France. Et leur affrontement ce vendredi sera à n’en pas douter l’une des attractions de la rencontre. A 35 ans, William Servat (49 sélections), l’entraîneur des avants de Toulouse, a repris du service avec une santé de fer. En mêlée fermée, il n’a que peu d’équivalents dans l’Hexagone et il apporte également une certaine fiabilité en touche, secteur où le champion de France en titre a péché tout au long de la saison. Szarzewski (30 ans ; 69 sélections) a pour lui sa fougue, sa mobilité et son rendement en défense quand Servat s’appuie sur sa puissance brute dans le combat. "William a toujours été une force de la nature", soulignait Szarzewski. Le Francilien aura à cœur de rectifier le tir après les deux affrontements de cette année face à son aîné où il avait souffert.
Bouilhou-Battut
Attention, duel en haute altitude. Jean Bouilhou et Antoine Battut, par ailleurs deux bons défenseurs, excellent dans le domaine aérien et demeurent même parmi les meilleurs sauteurs du championnat. Le Toulousain est une référence depuis une décennie en touche et fait partie des éléments indispensables au sein du pack toulousain, poussant de surcroît Yannick Nyanga sur le banc des remplaçants. Avec ses 34 ans, son expérience pourrait s’avérer capitale dans ce match à enjeu. Battut, ancien de la maison toulousaine, sort d’une bien belle saison et possède aussi une grosse faculté au contest dans les rucks, où il va mener la vie dure aux Toulousains.
Doussain-Machenaud
Voilà deux joueurs au profil assez similaire. Car en plus d’évoluer tous deux au poste de demi de mêlée, ils possèdent également des gabarits et des caractéristiques très proches. Mesurant 1.74 m l’un comme l’autre, Jean-Marc Doussain apparait plus costaud que son vis-à-vis sur la balance (94kg contre 87kg). Une carrure qui permet à ses deux joueurs de ne pas refuser l’affrontement direct et de se trouver être de redoutables plaqueurs en défense. Utiles également à leurs équipes dans le jeu au pied, ils peuvent se muer en buteurs pour dépanner. Petit avantage pour Maxime Machenaud cependant, international depuis quelques mois et comptant plus du double de matchs disputés en championnat dans sa carrière. Une expérience qui peut s’avérer cruciale dans des rencontres couperets.
Jauzion-Estebanez
Ce duel entre les deux anciens internationaux promet. Du haut de ses 34 ans et 73 sélections, Yannick Jauzion a connu une saison compliquée avec le Stade toulousain. Avec le désistement de Florian Fritz, il aura une opportunité de se rappeler aux bons souvenirs des supporters haut-garonnais, du temps où il était considéré comme l’un des meilleurs du monde à son poste grâce à son élégance ballon en mains et sa faculté à donner après contact. Quant à son adversaire du jour, Fabrice Estebanez (8 sélections), il voudra faire parler sa force de pénétration mais également ses redoutables qualités d’attaquant. Les deux centres trentenaires auront pour mission d’accompagner leurs jeunes coéquipiers, Gaël Fickou et Henry Chavancy.
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