Le Stade français retrouve des couleurs

Par Rugbyrama
  • Julien Dupuy - Stade français Bayonne - 5 janvier 2013
    Julien Dupuy - Stade français Bayonne - 5 janvier 2013
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Le Stade français a relevé la tête en dominant une équipe de Bayonne indisciplinée au possible (21-13). Les Parisiens restent en course pour la qualification.

"C'est un tournant de la saison. Si on perd, la qualification, c'est terminé", avertissait Pascal Papé avant de recevoir Bayonne. Les Parisiens ont entendu le message de leur capitaine pour relever la tête après le lourd revers concédé à Montpellier (54-16). Conquérants et entreprenants malgré une mêlée longtemps fébrile, ils se donnent ainsi le droit d'espérer grâce à cette seizième rencontre sans défaite consécutive sur leur pelouse de Charlety.

Incités par leur public à "montrer qu'ils en ont", les joueurs de la capitale ont voulu bâtir leur succès sur un jeu offensif séduisant, emmené par des lignes arrières dynamiques et des avants toujours disponibles dans la ligne. Mais si cette stratégie s'est avérée payante pour monopoliser la possession, le manque de réalisme a contraint les Parisiens à s'en remettre à Jérôme Porical et à sa botte pour scorer. Auteur de tous les points de son équipe et d'un 7/8 face aux poteaux, l'ancien Perpignanais a ainsi permis aux siens d'éviter une grosse déconvenue.

Indiscipline fatale

En effet, Bayonne, qui restait aussi sur une défaite sévère (48-3 à Clermont), a fait mieux que résister malgré la domination adverse. Les Basques étaient d'ailleurs les premiers à se mettre en évidence par l'intermédiaire de Dwayne Haare. D'entrée, le troisième ligne centre perçait plein champ et se débarrassait de Porical pour conclure entre les poteaux (6e). Et alors que les joueurs de l'Aviron allaient progressivement être privés de ballon, ils allaient proposer un exercice de défense particulièrement remarqué. Notamment lors de plusieurs séquences de siège sur leur en-but, durant lesquelles ils n'allaient jamais céder. De quoi maintenir la pression sur l'adversaire, qui ne parvenait toujours pas à creuser l'écart au tableau d'affichage.

Mais si Benjamin Boyet laissait un temps espérer un retour des siens en ajustant une pénalité cruciale (18-13, 65e), de trop nombreuses erreurs et une indiscipline encore plus grande que dans le camp adverse allaient empêcher les Bayonnais de ramener un petit pécule de la capitale. Et les contraindre à une fin de saison délicate. Au contraire du Stade français qui, conformément aux prédictions de son capitaine, reste donc dans la course aux barrages. Mais les Parisiens pointent toutefois à neuf longueurs du premier qualifié, Montpellier. Et dix de Grenoble, leur prochain adversaire.

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