Chaume: "Il n’y a pas le feu à Clermont"

Par Rugbyrama
  • Chaume - Clermont - Mai 2013
    Chaume - Clermont - Mai 2013
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Après une saison pleine qui s’est mal finie, Raphaël Chaume veut tourner la page. Et ne s’inquiète pas outre mesure de la préparation en demi-teinte de son équipe.

Clermont est apparu plus en difficulté qu’à l’habitude lors de ses matchs de préparation. Y’a-t-il un peu d’inquiétude au moment de reprendre le championnat?

Raphaël CHAUME: Non, absolument pas. Les matchs amicaux sont faits pour travailler et tester de nouvelles choses. Les imprécisions sont plutôt normales. Je note aussi qu’on a commencé par une défaite, puis un nul et enfin une victoire. On monte en puissance et la vérité, c’est maintenant. Il n’y a plus de calculs à faire. Même s’il reste des choses à travailler.

Justement, que vous reste-t-il à travailler?

R.C: Un peu tous les secteurs. Des détails, des rodages sur la mise en place de notre jeu. La touche et la défense, par exemple, restent un peu en chantier. Mais il n’y a pas le feu non plus!

Sur ces rencontres, vous aviez aussi souffert des séances physiques effectuées pendant la semaine...

R.C: Oui, jusque-là, on effectuait à chaque fois de grosses séances de physique, un ou deux jours avant. Avec la chaleur en plus, cela "piquait" un peu pendant les matchs. C’était volontaire: on va jouer à 15h samedi, à Biarritz. On savait qu’il fallait nous préparer à ces chaleurs.

Cette semaine laisse-t-elle plus de place à la régénération?

R.C: Attention, les entraînements ne sont jamais faciles! Cette semaine, on travaille plus sur les impacts. C’est également fatiguant, mais peut-être moins que les séances de courses longues.

Que craignez-vous de cette rencontre à Biarritz?

R.C: C’est une équipe très, très performante dans le combat. Sur les zones de rucks, en mêlée et en touche, il va falloir rivaliser. D’autant qu’on est encore au début de saison: physiquement comme collectivement, les équipes ne sont pas encore trop en place. On sait que le combat va être primordial. Le défi qui nous attend est important.

On vous avait quitté sur une très bonne saison 2012-2013, mais aussi une demi-finale un peu plus compliquée face à Castres. La page est-elle tournée?

R.C: Bien sûr qu’elle l’est! C’est du passé et je ne vais pas m’enfermer là-dedans. Ce sont les aléas d’une carrière. Le tout désormais, c’est de savoir rebondir. Mais la fin de saison dernière, je préfère ne plus en parler.

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