Poux : "Retrouver notre efficacité offensive"

Par Rugbyrama
  • Jean Baptiste Poux - 09.11.2012 - Toulouse / Montpellier
    Jean Baptiste Poux - 09.11.2012 - Toulouse / Montpellier
Publié le Mis à jour
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Absent des terrains depuis le 30 décembre dernier en raison d’une pubalgie, le pilier toulousain Jean-Baptiste Poux signera son retour ce week-end, pour la venue de Bayonne. Sans détours, le Toulousain a abordé les difficultés que connaît son équipe, et son avenir sportif.

Comment vous sentez-vous ?

Jean-Baptiste POUX : Ca va, merci. J’avais repris la course la semaine dernière, mais ce n’était pas encore ça. Mais cette semaine, j’ai participé à l’intégralité des entraînements. Je ressens encore quelques petites douleurs, mais c’est la reprise. Je me blesse rarement : ma dernière pubalgie remonte à plus de huit ans ! Alors cela m’a fait bizarre de ne pas jouer pendant plus d’un mois. J’ai hâte de reprendre.

Comment avez-vous vécu la blessure, qui est inhabituelle dans votre carrière ?

J.-B. P. : Pas très bien, d’autant qu’il manquait pas mal de monde... je n’ai pas pu aider l’équipe. J’ai manqué des matchs importants, en Coupe d’Europe, aussi... Mais bon, c’est comme ça : il n’a pas de bon moment pour se blesser.

Quel regard avez-vous porté sur le jeu de votre équipe pendant cette période ?

J.-B. P. : On manque d’efficacité : on arrive pas à marquer des essais. Nous manquons de précision sur les détails. Nos buteurs manquent également de réussite dans l’exercice des tirs aux buts. Dans ces conditions, il est difficile de gagner. Mais le plus important, c’est de retrouver notre efficacité offensive. Les tirs aux buts sont un exercice aléatoire... pour nous en prémunir, nous devons marquer à nouveau.

Au vu du classement et du calendrier, envisagez-vous davantage les barrages que la deuxième place ?

J.-B. P. : C’est fort possible. Mais rien n’est joué, et tout reste possible. Toutefois, notre calendrier est délicat. Et au vu des formes qu’affichent les deux premiers (Toulon et Clermont, ndlr.), il sera difficile de le rattraper.

A titre personnel, vous vivez une saison délicate, avec peu de temps de jeu (onze matchs en Top 14 et six titularisations cette saison, ndlr.)...

J.-B. P. : Oui, c’est compliqué. Disons que je me suis blessé au mauvais moment, et je sais aussi que je suis davantage à la fin d’une aventure, ici à Toulouse, qu’au début. Tel est le fonctionnement du Stade toulousain : ici, on privilégie les jeunes. C’est la force du club. Les dirigeants ont toujours anticipé les départs, et le club dispose d’une très belle renommée pour attirer de nouveaux joueurs.

Vous vivez votre onzième saison avec le Stade toulousain, où en-êtes vous de votre contrat ?

J.-B. P. : C’est ma dernière saison ici. Toutefois, je veux continuer à jouer à haut niveau, même si je sais que je ne vais pas continuer à ce rythme pendant dix ans !

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