Orioli: "Prendre notre revanche sur la finale de l’an passé"

Par Rugbyrama
  • Jean Charles Orioli - Toulon - 3 aout 2012
    Jean Charles Orioli - Toulon - 3 aout 2012
Publié le Mis à jour
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Jean-Charles Orioli, l'un des talonneurs du RCT, s'est rapidement projeté sur la demi-finale de Top 14. Revanchard, il attend le Stade toulousain de pied ferme...

Comment avez-vous vécu ces quelques jours ayant suivi la finale européenne ?

Jean-Charles ORIOLI: J’ai eu un peu de mal à prendre conscience de la portée du titre européen. Dans nos chambres d’hôtel, la télé irlandaise n’a en effet que très peu parlé de la finale de H Cup. Loin de nos supporters, nous nous sommes donc très vite projetés vers le Top 14.

Quels retours avez-vous eu, de Toulon ?

J.-C. O.: Beaucoup de gens m’ont envoyé des photos et des vidéos de ce qui s’est passé sur la Rade, le week-end dernier. Des mecs se jetaient dans les fontaines, dans le port. C’était de la folie. A juste raison, le staff a préféré que nous nous affranchissions de ce contexte de fête. Le début de la semaine a donc servi à panser les plaies. La rencontre disputée face à Clermont fut vraiment très intense. Nous y avons tous laissé des plumes. Bernard (Laporte, N.D.L.R.) nous a pourtant demandé de réitérer cette performance ce vendredi soir à Nantes.

Pourquoi avez-vous battu Clermont ?

J.-C. O.: A l’Aviva, nous avons fait preuve d’une discipline quasi parfaite et d’une défense particulièrement rigoureuse. Là furent les clés de notre succès. Si nous parvenons à en faire de même contre Toulouse, peut-être parviendra-t-on à prendre notre revanche sur la finale de l’an passé (défaite 18 à 12). Notre pack a encore à l’esprit l’énorme domination des Toulousains en mêlée fermée. Nous  voulons donc offrir un tout autre visage, à La Beaujoire.

Quid de la polémique concernant Delon Armitage ?

J.-C. O.: C’est un truc de trois-quarts, ce n’est pas bien méchant. Je pense surtout que Delon s’était fait copieusement chambrer par les Clermontois, quelques minutes plus tôt. Tant qu’on en reste là... Le geste de Delon est tout de même beaucoup moins provocant que celui de Jean-Victor Bertrand (ancien ailier de Grenoble, N.D.L.R.), cet ailier jouait au pistolero dans les en-buts. Je me souviens d’ailleurs qu’il s’était fait éteindre (sic) à Mayol, un jour. Ce sont des choses qui arrivent...

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