Le tour de Midi Olympique

Par Rugbyrama
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Comme chaque semaine, les envoyés spéciaux de Midi Olympique décryptent les moments forts de la finale de Top 14.

Castres: Le rêve éveillé. Vincent BISSONNET

Le succès final du Castres olympique n'a suivi aucune logique et aura déjoué tous les pronostics. Une poignée de personnes y voit même une injustice ou une anomalie du système, au détriment de Toulon, Clermont et Toulouse. Et pourtant, comment ne pas se réjouir ou s'émouvoir devant la symbolique et la portée du triomphe du Petit Poucet castrais ? Comment ne pas y percevoir une jolie fable moderne à l'heure où les finances n'ont jamais paru aussi prépondérantes dans la réussite ? Comment ne pas fondre en admiration en voyant Rémi Tales et Brice Mach, revenus de nulle part, offrir une leçon d'un jour à Jonny Wilkison et Sébastien Bruno, en surprenant le discret Christophe Samson terrasser le légendaire Bakkies Botha, en regardant Saimone Taumoepeau résister à la référence néo-zélandaise Carl Hayman, en apercevant Ibrahim Diarra et Yannick Caballero, valeureux soldats, repousser au courage la montagne Danie Rossouw ou encore en découvrant Seremaia Baï et Romain Cabannes se hisser au niveau du génial Matt Giteau ? A persifler à volonté les Castrais, rallier leur relatif manque d'ambitions dans le jeu, regretter le charisme limité de leurs individualités ou rappeler leur quatrième place en saison régulière, les observateurs blasés ou condescendants passent finalement à côté de l'essentiel : la beauté du sport, ses effets de surprise, ses miracles, ses héros de l'ombre... Tant pis pour eux. Tant mieux pour les Castrais.

Toulon: Une occasion en or. Pierre-Laurent GOU

L’impossible a failli devenir possible. Toulon est passé à côté de quelque chose d’énorme ce week-end. La faute à une bande de Castrais enragés qui avaient envie plus que tout de déjouer les pronostics. Samedi soir, Toulon a été battu par plus fort que lui. Les Toulonnais sont passés tout près d’un doublé Top 14-H Cup que seul le Stade toulousain avait réalisé mais en 1996, la Coupe d’Europe d’alors n’était pas aussi exigeante et surtout les clubs anglais n’y avaient pas participé. Quand on sait que Toulon a dû écarter Sale en poule, Leicester en quart et les Saracens en demi-finale, on perçoit mieux la facilité des Toulousains sur leur titre de 1996. Mais au moment de conclure une saison historique, les stars toulonnaises passent à côté de leur sujet. Et notamment Jonny Wilkinson qui, s’il n’a pas fait la saison de trop (l’an prochain ?), a réalisé le match de trop lors de la finale du Top 14. Mais bon, le RCT lui doit tellement…

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