Labit: "J'ai confiance dans ce groupe"

Par Rugbyrama
  • Laurent Labit - castres - 4 mai 2013
    Laurent Labit - castres - 4 mai 2013
Publié le Mis à jour
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A trois jours de sa deuxième finale de championnat de France après celle remportée il y a vingt ans en tant que joueur, Laurent Labit, maintenant entraineur de Castres, se livre lors de la conférence de presse du CO sur plusieurs sujets le concernant.

Pensez-vous que votre groupe a les moyens de devenir champion de France ?

Laurent LABIT: Je pense que oui. Après, la balle est dans leur camp. A ce stade de la compétition, notre rôle est moindre. C’est maintenant à eux de se prendre en main. A eux de se créer des histoires, une histoire commune, une volonté unique. Tout se passe entre eux désormais. Mais j’ai confiance dans ce groupe.

Faites-vous des parallèles avec la finale que vous avez vécu, il y a 20 ans en tant que joueur et la finale de samedi ?

L.B.: Par rapport à il y a 20 ans, c’est un rugby totalement différent qui nous est proposé. Le rugby et ce qui l’entoure a énormément changé en 20 ans. Il y a 20 ans, après une victoire en demi-finale, nous avions fait une troisième mi-temps formidable. Là, à Nantes, à 23 heures, nous avons demandé aux joueurs de rester calme et de rentrer se coucher. Le rugby a bien changé. Dans le jeu aussi ; on ne peut pas comparer. Il y a plus de vitesse dans le jeu, les adversaires sont plus nombreux et plus coriaces.

Pensez-vous que le retour aux affaires de Pierre-Yves Revol a été bénéfique ?

L.B.: Bien sur. On sent qu’il a repris les affaires en main depuis six mois. C’était déjà mon président quand on a gagné il y a 20 ans. Et lui se revoit maintenant comme en 1993.

Pensiez-vous, il y a quatre ans, lors de votre arrivée à Castres, que vous amèneriez le club en finale ?

L.B.: Franchement non. Pierre-Yves Revol a fait appel à nos services pour apporter une certaine régularité au club qui jouait la qualification une saison et terminait douzième la suivante. Il voulait que l’on reproduise ce que l’on avait réussi à faire à Montauban et stabiliser le club autour de la huitième ou neuvième place. Mais quand nous sommes arrivés, nous avons trouvé un effectif en place. On a tout de suite vu qu’on pouvait faire quelque chose bien ici. Puis petit à petit, le groupe a accepté notre façon de travailler, nous avons recruté de façon ciblé et un super état d’esprit s’est formé. Et progressivement l’équipe a progressé et a franchi les échelons.

Montauban, Castres et demain le Racing, est-ce une forme de progression dans votre carrière ?

L.B.: Avec Laurent nous n'avons pas de plan de carrière. On avance juste sans sauter les étapes, on ne veut pas aller trop vite. Il y a quatre ans déjà, le Racing et d’autres grands clubs nous avaient fait des propositions lorsque nous avions quitté Montauban. Mais pour les raisons que j’ai expliqué, nous avons préféré Castres, qui correspondait plus à nos attentes à l’époque.

Entrainer le Racing l’an prochain, vous vous y préparez comment ?

L.B.: On est prêt, on en a envie. Ca n’a pas été forcément facile pour nous de quitter Castres. Mais on s’est posé la question de savoir si au bout de quatre ans, nous serions prêt à rebooster un groupe sans moyens supplémentaires et avec la perte de joueurs clés. On va rompre une belle histoire avec des joueurs comme Ibrahim Diarra ou Yannick Caballero que nous côtoyons depuis 2005 à Montauban puis à Castres. Mais notre départ va aussi leur servir. Si on part, un nouveau staff va arriver, avec leur propre exigence et sans l’affectif que l’on peut avoir avec ces joueurs. Ce sera donc à eux de se remettre en question et de prouver sur leurs seules prestations qu’ils méritent leur place dans l’équipe du CO.

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