Harinordoquy: "La défaite est amère"

Par Rugbyrama
  • Imanol Harinordoquy - biaritz - 4 janvier 2013
    Imanol Harinordoquy - biaritz - 4 janvier 2013
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Le capitaine du Biarritz Olympique et troisième ligne international (32 ans, 82 sélections) nous a livré ses impressions sur le match de son équipe, passé tout près de l’exploit chez le champion de France.

Quel est votre sentiment sur le match ?

Imanol HARINORDOQUY: Mon premier sentiment est d’être fier du comportement de l’équipe et de sa réaction après un début de match catastrophique où nous sommes menés rapidement 13-0 à la 25e minute. On a su inverser la tendance et revenir dans le match. Mon deuxième sentiment, c'est de la frustration et de la déception pour toute l’équipe car on méritait de ramener autre chose.

16-14, deux points de retard à cinq minutes de la fin, un essai refusé, vous jouez à quinze contre quatorze (suite au carton jaune donné à Maxime Médard) le coup n’est pas passé loin ?

I.H : Oui, on a des regrets. Il y a eu beaucoup de décisions contre nous qui nous auraient permis de ramener les quatre points. Des décisions arbitrales sont contestables (notamment sur l’essai refusé à Aled Brew, NDLR). Nous n’avons pas été aidés mais nous n’avons pas été volés non plus. Les Toulousains ont fait ce qu’il fallait dans les dernières minutes à quatorze contre quinze pour aller se chercher le match. Oui, la défaite est dure, amère.

On peut trouver des motifs de satisfactions cependant. Notamment la mêlée ?

I.H : Tout n’est pas à jeter, loin de là. Quand on regarde d’où on vient, il y a du bon ce soir. La mêlée a été performante. C’est une bonne chose à la suite des difficultés rencontrées en début de saison dans ce secteur de jeu. La mêlée devient un point fort. L’appui de Benoît Lecouls (revenu au club cet été pour s’occuper des premières lignes des équipes de jeunes, Reichel et Espoirs) dans ce secteur de jeu est très important, il nous aide techniquement. Aujourd’hui, face à une des mêlées parmi celles de ce qui se fait de mieux en Europe, nous n’avons pas été ridicules.

De bonnes choses pour la suite donc ?

I.H : Au niveau du jeu, on a pris du plaisir ce soir. C’est évident. On est sorti frustrés du match face aux Harlequins, face à Toulouse, il fallait se retrouver sur les fondamentaux. C’est chose faite je crois mais il ne faut pas s’en contenter.

Biarritz, capable de revenir dans la cour des grands ?

I.H : Je n’irai pas encore là. Le chemin est encore long. Si on veut bousculer des équipes comme Toulouse, il va falloir qu’on travaille dur encore. Surtout, il va falloir qu’on devienne plus régulier. C’est le minimum syndical que l’on puisse faire.

Les vacances arrivent avant une série de matchs importants pour la suite de la saison (le mois de février verra Biarritz se déplacer à Montpellier, recevoir Castres et le Racing, pour se terminer avec le derby basque contre Bayonne), une bonne chose ?

I.H : Je ne sais pas si c’est tellement une bonne chose (sourires). On aurait aimé enchaîner sur ces matchs. La semaine de vacances va nous permettre de couper mais on aurait aimé le faire avec les quatre points de la victoire. Après les vacances, il va falloir très vite se remettre au boulot. Tous les matchs à venir sont des échéances de ce calibre. A nous d’être prêts à relever le défi. Comme ce soir.

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