Noves: "Avec un bras dans le dos"

Par Rugbyrama
  • Guy NOVES - 22.12.2012 - Grenoble / Toulouse
    Guy NOVES - 22.12.2012 - Grenoble / Toulouse
Publié le Mis à jour
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Avant de recevoir Perpignan vendredi soir, le manager du Stade toulousain, Guy Novès, revient sur le match aller et la défaite face à Agen. Le tacticien toulousain se livre aussi sur les absences de ses internationaux.

Comment expliquez-vous la défaite face à Agen ?

Guy NOVES: Le match n’a pas été géré de façon intelligente. Nous avons essayé de jouer un rugby qui est hors de notre portée à l’heure actuelle. Au vu des conditions météorologiques, au vu du contexte... Nous avons joué un jeu qui mettait plus en avant nos lacunes que nos points forts. Le rugby est un sport qui ne se joue pas qu’avec les muscles, mais aussi avec la tête. C’est ce qui fait son charme. Nous n’avons pas manqué d’engagement, mais bien d’intelligence.

Est-ce le pire match de la saison?

G. N. : Non, je savais que ça allait être difficile à cause des absences et des blessures. J’ai regardé Agen-Toulon, les Toulonnais étaient au complet et ils gagnent sur un coup de pied de Wilkinson donc ça s’est joué à rien. Nous y sommes allés avec un bras dans le dos. Avez-vous déjà vu un boxeur qui gagnait ses combats avec un bras attaché dans le dos ? Ce n’est pas suffisant face à un adversaire qui peut en utiliser deux. Contre Perpignan aussi on aura un bras dans le dos puisqu’il nous manque deux internationaux de plus (ndlr : Yannick Nyanga et Vincent Clerc). Mais je râle davantage du match de Leicester où nous perdons en dominant, et où nous sommes passés à côté de notre sujet.

Ce week-end vous recevez Perpignan, quel souvenir gardez-vous du match aller à Montjuic (défaite 34-20 à Barcelone) ?

G. N. : Nous nous souvenons effectivement que l’Usap nous avait largement dominé. Ce fut un match à sens unique. Nous étions restés sur les Ramblas, à se balader . Nous ne sommes pas montés au stade (rires). C’était un match pitoyable. Il faudra se reprendre car en ce moment Perpignan est impressionnant. Ils ont dominé Clermont qui était au complet. Je suis admiratif.

Comment vivez-vous l’absence de vos sept internationaux ?

G. N. : Nous sommes très fiers, car nous sommes les premiers supporters de l’équipe de France: ça fait plaisir d’être aussi bien représenté. L’ensemble du rugby français a compris que l’équipe nationale était la priorité. J’ai mis du temps à le comprendre mais aujourd’hui je suis le plus grand supporter de l’équipe nationale. A l’heure actuelle il ne faut pas se soucier des clubs, ce qui est important c’est de donner le plus de possibilités au XV de France.

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