Grenoble à la croisée des chemins

Par Rugbyrama
  • Jonathan BEST - grenoble stade français - 25 janvier 2013
    Jonathan BEST - grenoble stade français - 25 janvier 2013
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Après un excellent début de saison, les Grenoblois ont vu leur dynamique se briser après deux larges revers. Et sont aujourd’hui en mesure de choisir leur avenir : prétendre à la qualification, ou finir l’année en roue libre.

Même si les Isérois sont habitués aux températures négatives, cela ne les met pas à l’abri d’un malencontreux coup de froid. Celui-ci pris la forme de deux défaites. Lourdes, trop lourdes, encaissées loin de leurs bases. A Paris, tout d’abord, où ils furent victimes d’un festival offensif offert par le Stade français (35-6), et à Mont-de-Marsan (62-14), la semaine dernière, où ils furent les victimes du premier succès montois de la saison.

Un triste titre, dont les Grenoblois se seraient bien passés. Au point que Fabrice Landreau, le manager grenoblois, s’interroge: "Nous sommes peut-être tombés dans un certain confort. Notre force, jusque là, c’était la ténacité, la persévérance. Aujourd’hui, c’est comme si nous avions n’avions plus envie de nous faire violence".

Mesures exceptionnelles

Sentant un relâchement poindre dans les âmes, l’encadrement isérois a pris les devants, et sonné le rassemblement. Au propre, comme au figuré. Ainsi, les Grenoblois ont quitté leur habituel stade de Lesdiguières pour s’exiler à un peu moins de deux cent kilomètres de là, à Bollène, non loin de Valence, où ils se sont entraînés mardi et mercredi. Outre le fait de briser la routine et de sensibiliser le groupe au match à venir, en l’occurrence la réception d’Agen, cette délocalisation a permis aux Isérois d’effectuer un travail de meilleure qualité, sans avoir à composer avec les désagréments de la neige et des basses températures.

Maintenant que Grenoble a assuré son maintien, il se trouve désormais à un tournant. Avec un calendrier retour dense (réceptions de Clermont, Montpellier, Toulon, déplacements au Racing, Perpignan, Biarriz, Bayonne et Toulouse...) les Isérois doivent choisir : relever le défi jusqu’au bout, et viser une place qualificative, ou assurer le minimum et terminer la saison en roue libre. Le premier élément de réponse arrivera samedi, aux alentours de 20h.

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