Goze: "Les chantiers sont nombreux"

Par Rugbyrama
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Elu à la présidence de la Ligue Nationale de Rugby, Paul Goze s'est déclaré "ému". Pour lui, il n'y a pas de temps à perdre pour poursuivre l’œuvre de ses prédécesseurs. "Les chantiers sont nombreux", a-t-il déclaré. Et il affirme compter sur le travail de chacun des membres du comité directeur...

Quel est votre sentiment après votre élection ?

Paul GOZE: "Cette élection est particulièrement émouvante pour moi. Après avoir fait un peu tous les rôles dans le rugby, je suis amené aujourd'hui à diriger son instance professionnelle la plus importante. Au delà de cette élection, mon principal désir est de faire que l’œuvre entreprise par mes deux prédécesseurs – que je salue ici – soit poursuivie et que cette Ligue, qui est un modèle de réussite pour l'ensemble du rugby mondial, continue à avancer, à prospérer et à travailler sur les dossiers importants que nous aurons à traiter lors des quatre prochaines années.

Comment comptez-vous travailler avec les autres membres du comité directeur, dont certains étaient vos adversaires pour cette élection ?

P.G.: La LNR, ce n'est pas le travail d'un seul homme. C'est le travail de toute une équipe. Je parle ici du Comité directeur qui a été élu. Je veux faire passer un message d'unité, un message de solidarité. Le rugby est un sport collectif et mon principal rôle en tant que président sera de faire en sorte que chacun des membres du comité directeur puisse travailler dans de bonnes conditions. Les chantiers sont nombreux. Il y a le dossier des Coupes d'Europe, celui du calendrier international. Et d'autres encore qu'il faudra impérativement faire avancer.

Vous étiez plutôt favorable au Top 16 il y a quelques semaines. Peut-on imaginer que le débat revienne très vite sur le tapis ?

P.G.: Le Top 14 est inscrit dans un marbre, mais comme toute inscription dans le marbre, elle peut passer avec le temps. A ce jour, il n'y aura pas de modification du système des compétitions. C'est vrai que j'ai défendu avec quelques amis le Top 16, mais ce n'est pas le président qui prendra les décisions. Ce sont les clubs de Top 14 et de Pro D2. S'il doit y avoir un jour une modification, elle se fera avec l'assentiment de tous les clubs de rugby professionnels.

Avez-vous réfléchi au nom de votre successeur à Perpignan ?

P.G.: J'y ai évidemment un peu réfléchi dans la mesure où je me présentais à cette élection. Et comme, à partir du moment où on se lance dans cette compétition, on le fait pour gagner, je me suis effectivement posé la question de ma succession. Certaines hypothèses me sont apparues, mais chaque chose en son temps. Et nous sommes ici pour parler de la Ligue Nationale de Rugby.

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