Tillous Borde face aux siens

Par Rugbyrama
  • Sebastien Tillous-Borde - 18.05.2013 - Clermont-Toulon
    Sebastien Tillous-Borde - 18.05.2013 - Clermont-Toulon
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Même s’il n’aura probablement pas le privilège de débuter la rencontre, le demi de mêlée toulonnais Sébastien Tillous-Borde se trouvera confronté à ses anciens partenaires castrais, avec qui il a évolué pendant quatre saisons.

Samedi soir, Sébastien Tillous Borde retrouvera de vieilles connaissances. Capo Ortega, Caballero, Diarra, Cabannes... tous ces visages, ils les connaît par cœur, pour les avoir croisé tous les jours ou presque pendant quatre saisons, entre 2007 et 2011. Castres, l’équipe qui lui a permis de reprendre son ascension vers le plus haut niveau après deux saisons délicates passées à Biarritz. Une montée en puissance qui le mena jusqu’en équipe de France, en juin 2008, et une tournée en Australie. L’année 2011 fut moins rose: une vilaine blessure à l’épaule, un match de barrage perdu à domicile d’un petit point face à Montpellier (17-18), et le départ vers d’autres horizons. Direction ? Toulon. Samedi soir, le joueur passé par Oloron retrouvera donc son ancien club, avec lequel il n’a jamais connu de finale : "Je suis content de retrouver Castres à ce niveau. J’en suis parti après une grosse blessure et parce que j’ai ressenti un besoin de changer d’air ", assure t-il dans une interview diffusée sur le site de la Ligue.

Revenu de loin

Titulaire indiscutable l’année dernière, l’ancien Castrais a vu son temps considérablement diminuer cette saison. Deux raisons à cela : déjà, une concurrence accrue depuis la signature de Frédéric Michalak, que le manager Bernard Laporte utilise principalement au poste de demi de mêlée. Ensuite, une septicémie contractée au mois de décembre, laquelle nécessita une hospitalisation d’urgence. Malgré près de deux mois d’absence, Tillous Borde trouva les ressources pour revenir, et enchaîna les titularisations à l’approche des phases finales jusqu’à celle de la finale européenne. Un miraculé, ou presque, qui ne veut pas bouder son plaisir : "C’est vrai que je vis en ce moment les plus beaux moments de ma carrière, d’autant que j’ai connu une saison délicate." Une revanche, qu’il savourera plus tard : "Pour le moment nous sommes dans le match, on ne pense pas trop au retour à Toulon et on met la coupe d’Europe de côté afin de penser à la finale. On savait qu’il fallait rester concentrés entre Dublin et Nantes, mais redescendre ce week-end nous a fait du bien."

Le calme avant la tempête, en quelque sorte…

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