Etcheto: "Peur de prendre une fessée"

Par Rugbyrama
  • Vincent Etcheto - Bordeaux begles bayonne - 2012
    Vincent Etcheto - Bordeaux begles bayonne - 2012
Publié le Mis à jour
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A quelques jours de la réception de l’ogre auvergnat, l’entraîneur des arrières girondins Vincent Etcheto ne cache pas son inquiétude à l’idée d’affronter Clermont et "ses remplaçants morts de faim" avec "la peur de prendre une fessée".

Le calme avant la tempête. En recevant Clermont ce vendredi, l’UBB de Vincent Etcheto s’attend à affronter "une des meilleures, si ce n'est la meilleure équipe d'Europe avec Toulon au niveau du contenu". De toute évidence, le technicien girondin a suivi de près la campagne européenne des Auvergnats, qui ont fait tomber, par deux fois, le champion en titre, le Leinster. Et même si le XV de départ clermontois n’est pas tout à fait le même : "C'est quand même une équipe de compétiteurs. Je vais parler des trois-quarts que je connais le mieux: si ce n'est pas Brock James, ça sera Skrela, si ce n'est pas Fofana, ça sera Regan King, à l'arrière ça sera Floch ou Buttin à la place de Lee Byrne. C'est du haut niveau, du niveau international, des joueurs vraiment intégrés dans le projet de jeu. Prenons le match qu'ils font à Toulouse avant la Coupe d'Europe avec une équipe également modifiée: même si Toulouse gagne grâce à des exploits individuels, ce sont eux qui maîtrisent le jeu. Je ne crois pas, surtout avec la concurrence qui existe dans ce genre d'équipes, que les gars qui vont venir vont prendre ce match à la légère. La plupart n'auront pas joué les deux matches européens, donc ils seront morts de faim". A choisir entre torture et mauvais traitement...

"La peur d’en prendre soixante"

Pour Bordeaux-Bègles, qui flirte avec la zone de rélégation depuis de longues semaines, la motivation est toute trouvée. Heureusement pour eux, Agen, qui le suit d’un petit point, reçoit aussi un "gros client" du Top 14, à savoir Toulon. Etcheto est admiratif : "On va rencontrer un modèle, c'est clair, c'est motivant". Il existe aussi une autre source de motivation : celle de la peur : "Tout le monde fonctionne pareil dans ce milieu là. Si tu n'as pas la peur, si tu n'as pas la crainte d'en prendre 60... Il y a une question d'orgueil, de fierté. Que les joueurs jouent pour le maillot, on y croit à moitié, même si je crois que les nôtres aiment leur club. Mais on a vu le match contre Toulouse à Chaban-Delmas où Toulouse venait pour prendre sa revanche de l'an dernier, on aurait pu les battre, on menait jusqu'à la 80e minute. Non, quand tu attends Clermont, tu as peur de prendre une fessée. Tous les discours quand on prépare Agen, Mont-de-Marsan, ça rentre deux fois plus vite quand on prépare Clermont. Les joueurs savent que s'ils n'écoutent pas, s'ils ne sont pas concentrés pendant la semaine d'entraînement et pendant le match, ça sera une punition à chaque fois". On dit que la peur, parfois, peut transcender les hommes. Transcendera t-elle les joueurs de Raphaël Ibanez ?

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