Dubarry: "J’ai envie de progresser à Biarritz"

Comment s’est passée votre intégration à Biarritz?

Thibault DUBARRY: Très bien et très simplement. En fait, nous sommes vite partis en stage, donc nous avons très vite été plongés dans le bain. Dans ces conditions, il est plus facile de s’intégrer.

En quoi consistait ce stage?

T.D.: Il n’y avait pas du tout de rugby. Nous étions en pleine nature pour crapahuter dans la montagne. C’était assez éprouvant car nous dormions dans des tentes et le réveil était dur le matin… Mais en même temps, c’est ce qui permet de souder un groupe ! J’en garde de très bons souvenirs. Les activités étaient très sympa, même si elles étaient difficiles. Nous avons fait par exemple beaucoup de vélo et même une course d’orientation en pleine nuit!

Pourquoi être venu à Biarritz?

T.D.: Biarritz est un grand club. Chaque année il nourrit des ambitions malgré les résultats de la saison précédente. Et comme je n’ai pas envie de regarder vers le bas mais bien vers le haut du tableau, c’était un bon choix de venir ici. De plus le projet de ce club me plaît. Il y a un bon entraîneur. J’ai eu un bon feeling tout de suite. Il y a un environnement familial. Je n’avais pas envie de tomber dans une "usine". Et puis habiter à Biarritz c’est mieux qu’habiter à Oyonnax…

Pourquoi avoir quitté Brive?

T.D.: C’est simple: Brive descendait en Pro D2. C’est malheureux, mais c’était le bon moment pour moi de partir. Il fallait faire un choix et entre le Top 14 et la Pro D2, ce choix était vite fait. A 24 ans, il faut savoir se fixer des objectifs. J’ai envie de progresser.

… Et de jouer en équipe de France, pour laquelle vous avez participé aux tests physiques de pré-sélection, début juin?

T.D.: Pourquoi pas… Biarritz est un club très médiatisé. Il est donc plus facile d’être remarqué. Cependant, jouer en équipe de France n’est pas un objectif. Ce qui compte pour moi c’est de progresser et surtout me faire une place dans l’effectif à Biarritz. Je veux m’engager dans un club pour y rester le plus de temps possible. Le reste, c’est du bonus.