Entre champions...

Par Rugbyrama
  • Frederic Michalak - Toulon Toulouse - 29 septembre 2012
    Frederic Michalak - Toulon Toulouse - 29 septembre 2012
  • Louis Picamoles - toulouse ospreys - 8 decembre 2012
    Louis Picamoles - toulouse ospreys - 8 decembre 2012
  • Sebastien BRUNO - clermont toulon - 10 novembre 2012
    Sebastien BRUNO - clermont toulon - 10 novembre 2012
Publié le Mis à jour
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A Nantes, demi-finale de haute voltige en perspective entre Toulon, récent vainqueur de la H Cup, et Toulouse, double champion de France en titre...

Les deux finalistes de la saison dernière se retrouvent ce vendredi à la Beaujoire, à Nantes, en demi-finale du championnat. Une nouvelle Cette année, les Toulonnais ont survolé le championnat en compagnie des Clermontois, tandis que le Stade toulousain a connu quelques passages délicats. Sans titres depuis 1992, les Varois ont vaincu la malédiction en montant le week-end dernier, pour la première fois de leur histoire, sur le toit de l’Europe. Le choc s’annonce donc explosif entre le champion de France et le champion d’Europe.

Les Toulousains n’ont pas réalisé leur meilleure saison. Eux-mêmes le reconnaissent. Cependant, ils sont une nouvelle fois en demi-finale, comme toutes les saisons depuis 20 ans. Avec un effectif sensiblement similaire à celui de l’an passé mis à part les révélations comme Huget, Fickou et Kakovin, le Stade devrait s’appuyer sur son effectif champion de France en titre pour gagner son ticket pour le Stade de France. Les Haut-Garonnais comptent aussi énormément sur Louis Picamoles pour ce match. Impressionnant depuis le début de saison, "Loulou" peut être l’arme capable de rivaliser avec la puissance physique dégagée par le pack toulonnais.

Louis Picamoles - toulouse ospreys - 8 decembre 2012
Louis Picamoles - toulouse ospreys - 8 decembre 2012

Toulon, récent champion d’Europe, peut réaliser le doublé. Mais pour cela il faudra s’imposer contre le champion de France. Pas sur que les guerriers varois soient prêts, physiquement et mentalement, à relever un nouveau défi une semaine après leur titre. C’est d’ailleurs ce que prétend Mourad Boudjellal, qui criait à qui voulait bien l'entendre son désintérêt pour ce match. Mais le président toulonnais tente peut être un coup de bluff tant on connait l’appétit débordant des grands compétiteurs que sont ses joueurs.

ILS ONT DIT…

Sébastien Bruno, talonneur du RCT et vieux grognard du groupe ne doutait pas une seconde de l'appétit encore entier de son équipe: "Franchement, je n’ai pas l’impression que l’équipe est rassasiée. Nous ne voulons pas nous arrêter là. Nous pensons au doublé, même si ce qu’il reste à accomplir est énorme. La question qui demeure est celle-ci : est-on capable de ressortir, six jours après la finale, un match de la même intensité ? Cette semaine, nous avons disséqué Toulouse à la vidéo. Nous savons que le Stade veut conserver son titre et qu’il monte incontestablement en puissance, ces dernières semaines. Les Toulousains pensent à cette demi-finale depuis quinze jours, peut-être même depuis leur élimination de la coupe d’Europe". En face, Luke Mc Alister, demi d’ouverture du Stade toulousain, mesurait le chemin effectué pour en arriver là: "Nous avons du passer par les barrages après avoir terminé troisième de la phase régulière, c’est donc bien qu’il ne s’agissait pas d’une année terrible. Durant toute la saison, nous avons été très inconstants dans nos performances, plutôt bons dans les grands matchs, avec de grosses baisses de régime le reste du temps. Les matchs internationaux ne nous ont pas arrangé, car beaucoup de joueurs internationaux ont connu énormément de "distractions" pendant le Tournoi et en novembre, et sont en outre partis en grand nombre. Mais nous avons dans l’équipe des joueurs expérimentés, qui savent répondre présents au bon moment".

Sebastien BRUNO - clermont toulon - 10 novembre 2012
Sebastien BRUNO - clermont toulon - 10 novembre 2012

LA STAT

4.- Les deux équipes se sont rencontrées à huit reprises en phase finale du championnat de première division depuis la guerre. Et le bilan est parfaitement équilibré, chaque équipe a gagné quatre matchs. Toulouse s’est imposé en seizième de finale en 1954 grâce notamment à un doublé de Husson. En 1985, les Toulousains s’imposent dans une finale d’anthologie en partie grâce au triplé de Charvet. En 1989, ils s’imposent une nouvelle fois en finale sur le score de 18 à 12. Et c’est sur le même score que l’an passé, le Stade toulousain a de nouveau vaincu le RCT en finale du championnat.

De leur côté, les Toulonnais ont évincé les Toulousains de la course au titre en 1959, au cours des seizièmes de finale grâce au pied du troisième ligne Lescure. Les années 1970 virent une domination toulonnaise dans les chocs rouges et noires avec une victoire 8 à 0 en quart en 1971 et 16 à 9 en seizième en 1975. Et en 1988, le RCT s’était aussi imposé sur le Stade toulousain en quart de finale grâce aux pieds de Capitani et Bianchi.

LES EQUIPES

Bernard Laporte a reconduit la même équipe qui est devenue championne d’Europe il y a une semaine à deux exceptions près. Frédéric Michalak sera titulaire à la mêlée, à la place de Sébastien Tillous-Borde et le flanker australien, Rocky Elsom, sera remplaçant. C’est donc l’ancien capitaine, Joe Van Niekerk, qui en fait les frais et qui quitte le groupe. Le Stade toulousain a reconduit de son côté exactement la même équipe tombeuse du Racing en barrage. Manque donc toujours à l'appel le centre international Florian Fritz.

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