Bonnefond: "Ce n'est pas les vacances, on en veut plus" 

Par Rugbyrama
  • Paul Bonnefond - Castres Montpellier - 11 mai 2013
    Paul Bonnefond - Castres Montpellier - 11 mai 2013
Publié le Mis à jour
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Castres a confirmé sa place dans le carré d'as du Top 14 en dominant logiquement Montpellier (25-12), samedi. Si le trois-quarts centre Paul Bonnefond, une des grandes satisfactions individuelles du barrage, est épaté par la régularité de son équipe, il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.

On s'attendait à un duel très serré. Castres a finalement bien maîtrisé les débats, stratégiquement et mentalement...

Paul BONNEFOND: On savait qu'il fallait mettre beaucoup d'intensité et d'engagement. Montpellier est une équipe très agressive sur les extérieures. Nous devions avant tout mettre un maximum d'agressivité au centre du terrain et jouer simple après. Quand on a vu tout le travail effectué par les mecs devant, chacun a dû se mettre à leur niveau derrière... 

Avec cette victoire, Castres atteint les demi-finales, comme lors de la saison passée. C'est un signe fort en termes de régularité...

P.B.: Le groupe confirme avant tout sa phase régulière. Nous avons terminé parmi les quatre meilleurs, c'est logique de se retrouver aux côtés de Clermont, Toulon et Toulouse en demi-finales. Le classement est respecté. C'était important de valider tout le travail de l'année. Se battre toute l'année pour finir quatrième et être éliminé en quart ne sert pas à grand-chose. C'est une validation, aussi, de ces quatre ans de travail. C'est épatant.

Le groupe ne semble pas submergé par l'euphorie mais plus par le sentiment du devoir accompli. Comment vivez-vous cette accession au dernier carré ? 

P.B.: C'est notre ligne directrice : ok, nous sommes en quarts, c'est bien, mais il faut passer en demies. Nous sommes passés et maintenant nous allons tomber sur Clermont, un gros morceau. Mais ce n'est pas une finalité, au contraire. On en veut plus. On ne se dit pas : "C'est bon, nous voilà dans le dernier carré, on peut partir en vacances..." L'équipe espère aller encore plus loin. Il faut terminer l'aventure avec les deux Laurent du mieux possible. Il y a des mecs qui vont partir et on ne sait pas trop sur quoi on va tomber après... Il faut jouer le coup à fond pour tenter de gagner ce match.

Ne craigniez-vous pas un manque de repères avec tous les changements effectués au cours des dernières semaines ?

P.B.: Il y a eu beaucoup de rotation, récemment, surtout derrière. Mais c'est ce qui pousse à être performant. Quand tu joues, tu n'as pas le droit de passer à côté. C'est le coaching mis en place. Les entraîneurs nous ont prévenus : tu peux jouer le quart mais pas la demie... C'est comme ça qu'on atteint le haut niveau et qu'on arrive en demies pour la deuxième fois consécutive. Chacun est exigeant avec lui-même. Et si le mec à côté est énorme, tu dois te hisser à son niveau. On se tire vers le haut, pas dans les pattes.

C'était votre premier match de phases finales. Qu'en retirez-vous ?

P.B.: Personnellement, c'était une très belle expérience et un vrai test. Ces matchs à pression sont excitants à jouer.  Les phases finales, j'ai eu la chance d'en connaître en Reichels avec deux titres de champions de France. Mais là, c'est l'intensité multipliée par dix. C'est énorme. Sur le terrain, tu es à 300 %.

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