Le Bourhis: "Les coachs ont gueulé !"

Par Rugbyrama
  • Felix Le Bourhis - bordeaux bègles - 15 septembre 2012
    Felix Le Bourhis - bordeaux bègles - 15 septembre 2012
Publié le Mis à jour
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Soulagé de la victoire bonifiée acquise contre l’Aviron bayonnais (39-13), le centre girondin Félix Le Bourhis a néanmoins souligné le fait que son équipe avait été vicitme d’une décompression coupable en cours de partie.

Bordeaux-Bègles a inscrit près de vingt points en un quart d’heure. Quel est le secret de votre entame tonitruante ?

Félix LE BOURHIS: L’envie, tout simplement ! L’envie de bien finir la saison, et d’assurer notre maintien le plus vite possible. Tous le monde avait à cœur de le faire, et chacun a mis les ingrédients nécessaires dès le début du match. Personne n’avait envie de vivre une fin de saison sous pression, avec des matchs couperets. Ce soir, le maintien est quasiment acquis.

Vous avez tout de même failli confondre vitesse et précipitation…

F.L.B: Tout à fait: après cette entame, nous avons connu un gros passage à vide. On ne trouvait plus les touches, on manquait les premiers plaquages, on a déjoué…on s’est relâchés. A la mi-temps, les coachs ont gueulé. Ils nous ont demandé de ne pas manquer d’humilité.

Quelle est la suite du programme pour l’UBB ?

F.L.B: Des vacances ! C’était un marché avec le staff: si nous gagnions contre Mont-de-Marsan, nous avions un jour de vacance. Si nous gagnions Mont-de-Marsan et Bayonne, nous avions une semaine ! La grande majorité de l’équipe ne quittera toutefois pas Bordeaux et va faire du physique et de la musculation.

Un mot sur cette dernière à Moga ?

F.L.B: Cela a dû laisser un sentiment bizarre au public ! Moins à nous, puisque nous continuons à nous entraîner ici tous les jours mais c’était particulier pour les joueurs qui vont quitter le club à l’issue de la saison après toutes ces années passées ici. Toute l’équipe était consciente qu’il fallait soigner ces adieux.

Vous n’aviez encore jamais gagné à Moga cette saison, mieux vaut tard que jamais ?

F.L.B: C’est ça ! Disons que la pression était double ! Nous avons toujours eu des difficultés, ici. C’est une bonne chose de terminer par une victoire.

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